ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE
ABEILLE
---LA PROPOLIS--LE MIELLAT LA MANNE
LA PROPOLIS
ouvrière de retour à la ruche, avec ses corbeilles remplies de résine, ici bien rouge.
- La propolis (du grec pro : devant, à l'entrée, par extension : pour protéger, et polis, la ville) est un produit fabriqué par les abeilles à partir de différents exsudats végétaux produits après des blessures : substances lipophiliques (solubles dans les lipides) de feuilles ou de bourgeons, mucilages, gommes, résines, latex, etc. (Crane, 1980). La couleur de la propolis varie du jaune au brun, selon l'espèce et l'âge de la plante utilisée par l'abeille.
- Beaucoup de croyances sont attachées à l'origine de la propolis (voir CROYANCES, SAVOIRS ET APICULTURE : L'ANTIQUITÉ 2, L'ANTIQUITÉ 5, L'ANTIQUITÉ 6, LE RE RUSTICA DE VARRON, ARISTOTE,extraits du LIVRE DES ANIMAUX et PALLADIUS extraits de l'Economie Rurale)
- Rösch (1927) est le premier à avoir démontré que l'abeille utilisait la résine des plantes pour préparer la propolis. Son étude a mis beaucoup de temps à s'enrichir, car sa fabrication est un évènement discret, le fait d'un nombre restreint d'ouvrières au sein de la ruche, spécialisées à cette tâche, et le lieu de la récolte, souvent élevé dans les arbres. Les propriétés de la propolis ont attiré l'attention des scientifiques dans les années 60, et si on avait assez vite pris conscience de la complexité de sa composition chimique, on pensait que, comme celle de la cire ou le venin d'abeille, elle était toujours à peu près stable (Lindenfelser, 1967 ; Kivalkina, 1969).Il faut attendre les travaux des années 70 pour commencer à analyser plus précisément les propriétés de la propolis, présente dans beaucoup de pharmacopées traditionnelles, en particulier ceux de Lavie1, en France et de Popravko2), en Russie, qui découvre que les flavonoïdes composent principalement la propolis, et comparent les propolis de peupliers et de bouleaux. Puis, c'est Ghisalberti, en 1978, qui fait la première grande synthèse de notre sujet3, nous reviendrons là-dessus.
- 1. Lavie P., The relationship between propolis, poplar buds (Populus spp.) and castoreum, Proc. XXV Int. Beekeeping Congr., Grenoble, 1975,
Apimondia Publ. House, Bucharest, 1976, pp. 229233.
- 2. Popravko S.A., Sokolov M.V., Plant sources of
propolis, Pchelovodstvo 2 (1980) 2829 (in Russian).
3. Ghisalberti E.L., Jefferies P.R., Lanteri R., Matisons J., Constituents of propolis, Experientia 34 (1978) 157158.
Ghisalberti E.L., Propolis: a review., Bee Wld
60 (1978) 5984..
- Plus de 300 composés ont été trouvés dans les différentes propolis analysées ces dernières années (Banskota et al., 2001; Castaldo and Capasso, 2002; Pereira et al., 2002). Sa non-toxicité humaine, sa complexité chimique et ses nombreuses propriétés thérapeutiques ne sont plus aujourd'hui à démontrer (Burdock, 1998 ; Banskota et al. 2001; Duran et al. 2006; Oksuz et al. 2005; Onlen et al. 2007) : la propolis peut-être antioxydante, antivirale, antitumorale, anti-inflammatoire, antifongique, anti-allergique, anticancéreuse (en luttant contre les radicaux libres, en particulier), antibactérienne, antimycotique, astringente, cholérétique, spasmolytique, anesthésique, etc.
- Il existe des différences significatives de composition entre les propolis, selon le lieu géographique de la ruche, les végétaux employés, les espèces d'abeilles, et de la disponibilité des végétaux nécessaires à l'élaboration de la propolis (Meyer 1956 ; Johnson et al. 1994 ; Burdock 1998 ; Kujumgiev et al. 1999 ; Bankova et al., 2000). Le dernier critère est très important car, à défaut des plantes nécessaires aux abeilles pour élaborer la propolis, ces dernières utilisent des matériaux de substitution plus ou moins nocifs dans la santé humaine (bitume, vernis, huiles minérales, etc. : Koenig B., Plant sources of propolis, Bee World 66 (1985) 136139.). Meilleure est cette disponibilité, mineur est le recours aux ingrédients de substitution, et inversement. En conséquence, il y a donc un grand intérêt pour les professionnels concernés par la propolis (apiculteurs, médecins, pharmaciens, en particulier) et ses consommateurs, de connaître avec précision la composition de la propolis, affectée par de très nombreux facteurs.
- morceau de propolis mis à disposition dans la ruche par l'apiculteur.
- La résine est collectée par une abeille spécialisée pour cette tâche, âgée en moyenne de 15 jours, et le plus fort de sa récolte a lieu entre la fin de l'été et le début de l'automne et prépare la dormance de l'hiver (overwintering en anglais, Bogdanov 1999). L'abeille porte environ 10 mg par récolte, et une colonie européenne fournit environ 50 à 150 g l'année (sans incitation artificielle), à l'exception des races causasiennes (environ 1000g, Bogdanov 1999).
Dalbergia ecastophyllum (L) Taub. (Leguminosae)
- Ces abeilles sont en générales plus âgées que les ouvrières bâtisseuses et leurs glandes cirières sont atrophiées (Ghisalberti 1979). La récoltante découpe l'exsudat avec ses mandibules, s'aidant de ses pattes antérieures, qui passent la récolte aux pattes médianes, puis aux pattes postérieures, où se trouvent les corbicules (corbeilles, scopae, nous l'avons vu, voir image de mélipone, plus haut) dans lesquelles l'abeille transporte le plus souvent les pelotes de pollen (Thorpe, 1979), plus volumineuses que les pelotes de résine. Selon la malléabilité de la matière, l'abeille met plus ou moins de temps à remplir ses deux corbeilles, jusqu'à une heure ou plus dans de mauvaises conditions : c'est pour cette raison qu'elle choisit de préférence les heures chaudes. En effet, la température agit beaucoup sur l'état de la propolis. Visqueuse et malléable à 30° (avec un point de fusion de 70° à 100°) elle devient dure et incassable à 15°, redevient cassable et facilement pulvérisable à moins de 5°, particulièrement autour de zéro (Hausen et al. 1987).
- Parvenue à la ruche, l'abeille se décharge des pelotes de gomme résineuse auprès de plus jeunes ouvrières (voir tableau d'activités sur la page précédente) la plupart du temps sur le lieu d'utilisation de la propolis. Les abeilles maçonnes mastiquent l'exsudat végétal avec des enzymes salivaires et le mélangent à de la cire et/ou des matériaux étrangers, dont le choix et la proportion dépendent de l'utilisation ultérieure (Meyer 1956, Ghisalberti 1979, Johnson et al. 1994, Marcucci 1995). Ce sont les adjuvants à la résine qui permettent à l'abeille de travailler plus facilement le matériau résineux de base (Droege 1989).
- Par ailleurs, la proportion de cire est importante quand elle est utilisée à tapisser ou réparer les cellules, pour une bonne efficacité microbienne (Droege 1989), mais elle est très réduite pour tapisser les parois intérieures de la ruche, qui ne réclament pas la même protection (Ghisalberti 1979). Dans ce cas de figure, c'est limiter la perte d'humidité en saison sèche qui importe (Baier 1969, Möbus 1972), protéger le nid en cas d'intempéries, rendre ses parois plus glissantes pour forcer les fourmis envahisseuses à abandonner leurs attaques (Münstedt et Zygmunt 2001).
- Les abeilles utilisent la propolis pour ses vertus bactéricides et fongicides (en particulier contre Bacillus larvae, Mlagan et Sulimanovic, 1982 ;König et Dustmann 1988). Elles en tapissent toutes les cellules, les parois internes de la ruche avant que la reine ne dépose ses oeufs dans les alvéoles (Caillas, 1978). Par ailleurs, la propolis leur sert de ciment, de mortier, pour réparer, colmater, étanchéifier la ruche, mais encore, pour rétrécir l'entrée du nid, en particulier pour se protéger davantage des intrusions :
- ouvrières en train de réduire l'entrée de la ruche à l'aide de propolis.
- Il se pourrait aussi qu'à l'entrée de la ruche, elle n'ait pas seulement un rôle mécanique mais aussi chimique, son odeur pourrait déguiser celle de la ruche en celle d'une fleur inintéressante pour le prédateur. Enfin, la propolis est inhibitrice de la germination des graines et des bourgeons (Ghisalberti 1979). Cela pourrait éloigner les plantes qui menacent de pousser dans la ruche.
- Les abeilles des climats tempérés d'Europe (Tamas et al. 1979, Popravko and Sokolov 1980, Nagy et al. 1986, Greenaway et al. 1987), d'Amérique du Nord (Garcia-Viguera et al. 1993), d'Asie (Bankova et al. 1992) et de Nouvelle Zélande (Markham et al. 1996) récoltent la propolis principalement des bourgeons de peupliers (genre Populus) et de leurs hybrides, avec une exception pour le Nord de la Russie, où les abeilles se servent de bouleaux (Betula alba ; Betula verrucosa, Popravko and Sokolov 1980). A ces deux espèces principales, on ajoutera, des conifères (Pinus spp.), le hêtre (fagus sylvtica), le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum), Prunus spp. (amandier, abricotier, cerisier, pêcher, prunier), saule (Salix spp.), aulne (Alnus spp.), chêne (Quercus spp.), noisetier (Corylus spp.),
- Pour l'Afrique et l'Asie on ne connaît pas bien les plantes utilisées par les abeilles, mais on connaît mieux le sujet au Brésil, dans certains pays d'Amérique du Sud et en Australie. Quelques plantes connues pour les pays tropicaux : Cistus spp. (Tunisie, Martos et al. 1997); Ambrosia deltoidea (désert de Sonora [Sonoran desert], Arizona, USA, Wollenweber and Buchmann 1997); Clusia major et Clusia minor (Guttiferae, Vénézuela, Tomas-Barberan et al. 1993); Acacia spp., Eucalyptus spp., Xanthorrhoea spp. (Australie, Ghisalberti et al. 1978); Araucaria spp. (Brésil, Bankova et al. 1996, Bankova et al. 1999), Baccharis spp. (Brésil, Banskota et al. 1998, Marcucci et al. 1998, Bankova et al. 1999), Vernonia, Diclenia, Hyptis, Myrcia, Schinus et Weinmania, Baccharis dracunculifolia, appelé souvent alecrim, utilisée en médecine traditionnelle au Brésil, Uruguay, Argentine, Paraguay et Bolivie ( Salatino et al. 2005) et dont les abeilles tirent une propolis verte.
- Nous l'avons vu, avec plus de 300 composés connus, les propriétés chimiques de la propolis sont maintenant assez bien connues, et nous le verrons, ces propriétés ont de nombreuses vertus thérapeutiques, bien démontrées par de nombreuses études scientifiques. Cependant, rappelons-le, le terme de propolis désigne des produits aux caractéristiques qui peuvent être très différentes, puisque chacun des ingrédients utilisés par l'abeille peut être de composition et de proportion très variées, qu'il s'agisse des exsudats eux-mêmes, de la cire, des enzymes salivaires et autres matériaux ajoutés par l'abeille. Par ailleurs, la salive des abeilles font subir aux exsudats des changements enzymatiques (Greenaway et al. 1990, Burdock 1998).
- S'agissant seulement des exsudats, on peut noter que, selon les origines géographiques, les types de flavonoïdes présents dans les différentes propolis diffèrent ou varient en proportion :
- En Europe et en Asie, la propolis de peuplier contient de la pinocembrine, de la pinobanksine, de l'acétate de 3-O-pinobanksine. En Amérique du Nord, elle contient de la chrysine, de la galangine, des cafféates (ou caféates, esters cafféiques) de benzyl, phényléthyle, prényl. En Russie du Nord, la propolis à base de Betula verrucosa contient de l'acacétine, de l'apigénine, de l'ermanine, de la rhamnocitrine. Celle à base de hêtre contient de la kaempféride, de l'alpha-acétoxybétulénol. Au Brésil, la propolis à base de Baccharis spp. contient des acides p-coumariques (ou cumariques) prénylés, celle à base d'Araucaria spp. contient des acétophones prénylés (acetophénones) et des acides diterpéniques. Les îles Canaries ont une propolis particulière, enrichie en lignane (composé phénolique formé de deux unités monolignols) furofurane, dont on ne connaît pas encore la source. En Nouvelle-Zélande, la propolis contient jusqu'à 70% de pinobanksine et de pinocembrine, deux flavonoïdes (Markham, et col 1996).
- Toutefois, les proportions de chacun des matériaux utilisés dans la confection de la propolis restent grosso modo toujours les mêmes dans des conditions favorables pour les abeilles : 50% de résine ou de gommes balsamiques végétales, 30% de cire, 10% d'huiles essentielles, 5% de pollen et 5% de substances variées, en particulier des débris organiques (Ghislaberti 1979).
- Les composés les plus importants de la propolis sont les flavonoïdes (Ghisalberti, 1979, Grange et Davey 1990 ; Amoros et al., 1992; Bonhevi et al., 1994), particulièrement les flavonoïdes aglycones (non sucrés), des composés phénoliques présents dans de nombreux aliments (fruits, légumes, céréales, vin etc.) et qui contiennent des pigments protecteurs aux multiples vertus.
- La propolis contient, pour l'essentiel :
- - des flavonoïdes (dont flavanones, flavones, flavonols)
- - des aminoacides
- - des acides aliphatiques (dont acides gras) et leurs esters
- - des acides aromatiques et leurs esters
- - des alcools
- - des huiles essentielles
- - des stéroïdes
- - des sucres
- - des aldéhydes
- - des éthanols
- - des hydrocarbones
- - des cétones (ou kétones), composé organique, faisant partie de la famille des composés carbonylés, dont l'un des carbones porte un groupement carbonyle.
- - des terpénoïdes (terpènes modifiés selon le nombre d'unités isoprène : monoterpénoïdes (1), sesquiterpénoïdes (3), diterpénoïdes (4), triterpénoïdes (6), etc. : Marcucci 1995, Bankova et al., 1995; Banskota et al., 1998; Park et al., 1998; Tazawa et al., 1998; Bankova et al. 2000).
- - des chalcones (cétones aromatiques), des déhydrochalcones
- - des terpénols
- - des coumarines
- - des vitamines
- - des oligo-éléments
- A noter que certains cas d'allergie à la propolis ont été rapportés, causant en particulier des dermatites (Hasan et al., 2005; Kuegler et al., 2005; Gambichler et al., 2004; Callejo, 2001).
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acide benzoïque | propriétés antifongiques (Allemagne, Milena et al, 1989) | acide aromatique |
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prévient la carcinogenèse urinaire (Hirose et al. 1995) | dérivé d'acide benzoïque |
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- | inhibiteur de germination |
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- | Alcool cinnamique |
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acide cinnamique (ou 2-propénoique acide) |
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Acide hydroxycinnamique (AHC) |
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- antioxdant (Nakanishi et al., 2003) | |
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antibactérien (Bulgarie, Gardjeva et al. 2007), | |
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antibactérien (Zhongguo Zhong Yao Za Zhi, 2008) | - |
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idem | |
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2,3-époxy-2-(3-méthyl-2-butényl)-1,4-naphthalènédione |
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trouvé dans la propolis brésilienne (pour la première fois à l'état naturel : voir équipe citée dans la note a). |
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kaempféride | ||
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galangine | antibactérien, antifongique (Villanueva et al., 1964; Villanueva et al., 1970). | |
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(Alarcón Bartolotti, 1989) |
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myricétine 3,7,4,5éther -tétraméthyle | ||
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pinobanksine | (Schmid et Buchmann, 1992) | |
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2,6-Dihydroxy-4-méthoxychalcone (chalcone Pinostrobine ) | ||
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pinocembrine |
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- antibactérien (Bremner, 1998) | |
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empêche la prolifération des cancers de lignées cellulaires (Chine, Usia et al., 2002) | |
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provient d'une cire épicuticulaire élaborée à partir de Haplopappus foliosus (Urzua, 2004; Vogel et al., 2006). | - |
quercétine |
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quercétine 3,7,3éther-triméthyle |
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rhamnocitrine | ||
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antimicrobien (spéc. gram-positives, gram-négatives, aérobies, anaérobies) et prévention de la plaque dentaire (Turquie, Ayse, Zubeyde Akin, 2007 ; Topalkara, Vural, Polat, Toker, Arici, Ozan, 2007) |
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acacétine | ||
chrysine | antibactérien (Zhongguo Zhong Yao Za Zhi, 2008) | |
tectochrysine | ||
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Antiviral (Amoros et al., 1992, Serkedjieva et al., 1992). | |
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ermanine | ||
apigénine |
- Anti-inflammatoire et anti-tumorale
(Liang et al., 1999; McVean et al., 2000). - Très efficace pour inhiber les GTF (enzymes glucosyltransférases), produites par streptococcus mutans, associé aux caries dentaires (Brésil, Koo et al., 2000a; Koo et al., 2000b; Koo et al., 2000c ; Koo, Seils, 2006) |
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5,6,7-trihydroxy-3,4-dihyméthoxyflavone | effets anticancérigènes des méthoxyflavones en général (Thomas Walle, 2007) | |
3,5,7-trihydroxy-6,4-diméthoxyflavone | effets anticancérigènes (Astudillo et al., 2000). |
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5,7,4'-trihydroxy-6,8-diméthoxy flavone | ||
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effets anticancérigènes (Astudillo et al., 2000). | |
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propriétés cytotoxiques sur des cancers de lignées cellulaires (Taïwan, Chen et al. (2003) | |
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(Hansson et al., 1995; Burdock, 1998; Lübbe and Sánchez-Politta, 2005) | |
4'-methoxy-bavachromanol | Jeju, île de Corée | |
isosativane isoflavane | antifongique (Harper et al. 1965a, 1965b, Dixon et al. 1996, etc.). |
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antifongique (voir précédent) |
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aromadendrine-4 éther méthyle |
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benzyle cafféate |
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pesticide contre la gale : à 25 p. 100 tue les sarcoptes in vitro en trois heures. | |
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propolis de Bulgarie, d'Egypte | |
prényl cafféate | ||
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phénylétyle cafféate | idem benzyle cafféate | |
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- atitumoral, antisida (HIV, (Rao et al., 1992). | |
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anti-inflammatoire (Krol et al., 1996). | |
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antihépatoxique (Basnet et al., 1996). | |
(CAPE) |
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- antitumoral (Rao et al., 1992). | |
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anesthésie locale (Paintz & Metzner, 1979). | |
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antiviral (Amoros et al., 1992, Serkedjieva et al., 1992). |
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antibactérien (Streptococcus aureus)a, propriétés cytotoxiques sur des cancers de lignées cellulaires (propolis rouge de Cuba, Cuesta-Rubio et al., 2002). | benzophénone polyisoprénylé |
palmitate de méthyle |
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"Cellule de
Kupffer. Il sagit dun macrophage résident
qui, situé à lintérieur du sinusoïde,
a pour fonctions |
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stéarique acide ester méthyle | ||
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possible anti-infectieux, antifongique, (DENTALI S. J. ; HOFFMANN J. J., 1992) | |
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3-phenylpropyl cafféate |
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voir borneol | composant d'huile essentielle contre la toux |
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melliférone | (Brésil, découverte d'Ito et al. 2001) | |
tt-farnesol | antimicrobien, bloque la croissance de Streptococcus mutans et S. sobrinus (France, Allemagne, Koo et al. 2002) |
sesquiterpène (il a été démontré que les sesquiterpènes ont une puissante activité antimicrobienne (Aden, Sahinler and Kaftanoglu 2005). |
terpinéol | ||
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sesquiterpène aromatique | |
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sesquiterpène, hydrocarbure aromatique | |
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monoterpène | |
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actif contre la rhino-sinusite (Kehrl W, Sonnemann U, Dethlefsen U (2004). | |
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diterpène, antiinflammatoire (CHAO Kuo-Ping et al. 2005) | |
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acide déhydroabiétique |
diterpène |
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triterpène | |
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propolis du Brésil de mélipones Frieseomelitta (Patricio et al. 2002) | monoterpène |
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idem | monoterpène bicylique |
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idem | hydrocarbure terpénique |
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idem | idem |
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idem | diterpène |
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- antimicrobien (Staphylococcus aureus, Smith et al. 2007) |
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idem | alcool |
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idem | idem |
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idem | |
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idem | sesquiterpène |
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idem |
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propolis du Brésil de mélipones Frieseomelitta (Patricio et al. 2002) | idem |
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sesquiterpène, molécule de l'arôme du poivre noir | |
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propolis d'Aden (isolé de Leishmania tropica, Duran et al. 2008) | diterpène monocyclique |
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alcool diterpénique, diterpène cembranoïde | |
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de solanacées, auxquelles appartient le tabac. La solanone est une substance odorante du tabac, liquide à l'état naturel dans les feuilles. Découverte par deux industriels du tabac, Johnson et Nicholson en 1965. | |
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activité anti-HIV significative (Brésil, Ito et al. 2001). | (EC50 <0.1 µg/mL, TI > 186) |
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possiblement anti-cancérigène (Chine, Liu, Huang, Tao, 1988) | |
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acide carboxylique | |
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acide cupressique et dérivés | ||
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diterpène | |
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3-oxo-triperténique acide méthyle ester ( type ursane) | ||
a- acétoxybétulénol |
sesquiterpène |
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antimicrobien, antifongique (Grèce, Melliou, 2006) | |
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cétone triterpénique | |
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antibiotique (antibactérien, antifongique), antioxydant (Kim, Jung, Min, 2001). | cétone triterpénique |
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cétone triterpénique | |
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immunothérapie du cancer (Takei et al. 2006) | |
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sesquiterpène | |
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sesquiterpène | |
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sesquiterpène | |
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sesquiterpène | |
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sesquiterpène | |
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antifongique (issu par exemple des feuilles de Xylopia brasiliensis, Moreira et al. 2003) | |
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sesquiterpène | |
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- antitumoral (contre carcinome hépatocellulaire, Matsuno et al., 1997) | diterpène |
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sesquiterpène, érémophilénolide | |
b-Caryophyllène oxyde | ||
lignane furofurane | antibactérien (îles Canaries, Christov et al., 1999). | |
Vanilline (dérivé de benzaldéhyde ) | ||
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antiseptique, analgésique (princip. dans le clou de girofle) | |
Méthyle eugénol (méthyleugénol)a |
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Méthyle isoeugénola | ||
Élémicinea | Phénylpropanoïde | |
note a : Découvert dans la propolis (Trusheva et al. 2006 ) terpène, alcool triterpénique, présent dans beaucoup de propolis brésiliennes. | ||
Isoélémicine | ||
Junipène | ||
b-maaliène | composant d'huile essentielle | |
a-eudesmol |
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b-eudesmol | idem | |
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sesquiterpène | |
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acide lactique | acide gras | |
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antioxydant (Choi et al. 2006) | |
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acide dodécanoïque (ou acide laurique) | acide gras | |
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acide gras | |
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idem | |
acide tétradécanoïque (ou acide myristique) |
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acide hexadécanoïque (acide palmitique) |
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acide 2,3,4,5-Tetrahydroxypentanoïque -1,4-lactone | ||
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propolis d'Aden | |
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antitumoral (Tumeur ascitique d'Ehrlich, Ito et al. 1982) | |
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hexadécanoïque acide, méthylester | découvert par Chevreul en 1813 | |
acide heptadécanoïque (ou acide margarique). | découvert par Chevreul en 1813 | |
acide hydroxyacétique ( AHA ou acide glycolique) | -- | très faible taux dans la propolis (environ 0.02 à 0.06 dans la propolis égyptienne) hydratation de l'épiderme à 4% de concentration au plus, action exfoliante réduisant les rides à plus de 4% de concentration associée à un PH |
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acide 5-Hydroxy-n-valérique | acide carboxylique | |
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alkane hydrocarbone | |
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Aden, Duran et al, 2008 | - |
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hydrocarbure saturé | |
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saccharide, de "manne", la manne des Hébreux dans la Bible. | |
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glycoside | |
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monosaccharide | |
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lutte contre les caries et la plaque dentaire | |
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Traitement de l'hypertension, de la calvitie et pour remplacer les somnifères. | |
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huile volatile | |
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famille des auxines | |
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antiviral contre l'herpès (Pompéi, 1980), composé de la réglisse. | |
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Tiré d'une lamiacée, Pogostemon cablin, urilisé en médecine traditionnelle indonésienne et philippine. Parfum devenu populaire chez les hippies. | |
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propolis de l'est de la Méditerranée. | alcool |
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alcool, isolé d'une solanacée bolivienne Cuatresia sp. Activité antipaludique ou antimalariale (maladie due au parasite Plasmodium vinckei), Deharo et al. 1992 | |
2-furanyle) -1-méthyléthanol |
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acide aminé | |
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stéroïde neuroactif, antinociceptif (antalgique, combat la douleur) kavaliers et al. 1999. | |
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stéroïde anabolisant | |
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isolé à partir de Populus basalmifera et nigra (Pologne, Isidorov, Vinogorova, 2003) | aldéhyde |
- LE MIELLAT, --LA MANNE
- Le miellat tire son origine d'un excrétat de différents insectes : pucerons (Aphidés) et cochenilles, principalement, mais aussi alleurodes (ou aleurodes), psylles, cigales, etc. qui, pour se nourrir, perforent le liber de certaines plantes riches en matière nutritives et atteindre leur sève. Les plantes concernées sont, souvent, des arbres de forêts : sapins, érables, châtaigniers, chênes, mélèzes, tilleuls, en premier lieu, mais aussi bouleaux, aulnes, frênes, robiniers, génévriers. Mais on trouve du miellat sur des plantes aussi diverses que le coton ou le framboisier
- La sève présente dans la phloème* des plantes n'étant pas riche en protéine, les pucerons, par exemple, qui ont des besoins protéiniques importants, se voient obliger d'en consommer beaucoup, sans pouvoir digérer la masse de sucres ingérés (10 % environ de la sève). En conséquence, leur organisme possède une espèce de filtre qui sépare les protéines des sucres, dont le surplus est rejeté par l'anus, via un organe situé à l'extrémité de l'abdomen, la cauda (queue), qui dirige l'écoulement du miellat. Linné pensait qu'un autre tube abdominal, la cornicule, en était responsable, mais Bugsen, en 1891, découvrit qu'elle excrétait une autre substance. C'est surtout un mécanisme de défense, une sorte de gel qui solidifie les pièces buccales des prédateurs ou émet une phéromone d'alarme pour la colonie.
- L'excrément que constitue le miellat attire différentes espèces animales dont les sources de nourriture sont riches en sucres, dont les guêpes, les abeilles et surtout, les fourmis, dont certaines pratiquent l'élevage des pucerons pour obtenir de bonnes récoltes de miellat.
* PHLOEME : "Le phloème est le système des vaisseaux chez les végétaux qui permet la circulation de la sève élaborée, chargée de substances organiques, à travers des cellules criblées." (source INRA, http://www.inra.fr/layout/set/print/glossaire/p/phloeme)
- Le miellat n'est pas, comme le nectar, une source naturelle d'hydrates de carbone pour les abeilles. Dans des conditions normales d'approvisionnement, en effet, les abeilles ne s'intéressent pas au miellat (Konrad, Babendreier1, 2007*) mais se tournent vers des sources sucrées extra-florales pour complémenter un volume insuffisant de nectar disponible, un autre exemple étant la manne, qu'on ne confondra pas avec la manne biblique (sécrétion d'un tamaris par piqûre de cochenille ou lichen, on ne sait).
- Cette manne-ci est sécrétée par les feuilles de certains arbres, le plus emblématique étant le frêne (fraxinus ornus), qui par grosses chaleurs exsude une substance récoltée par des animaux dont l'abeille, quand celle-ci est à l'état visqueux, après lequel il sèche, forme de fines écailles qui s'envolent et sont recueillies par des populations dans de grands draps placés sous les arbres. Le sucre principal de la manne est le mannose, un aldohexose neutre, le 2-épimère du glucose, qui, "en excès est à lorigine du honeybee syndrome : lalimentation des abeilles par du mannose sans apport de glucose provoque la mort des abeilles à courte échéance. La forte activité hexokinase associée à une activité PMI faible entraîne une accumulation intracellulaire de mannose 6-phosphate et une déplétion ATP fatale à cette espèce."
- extrait de http://ist.inserm.fr/BASIS/medsci/fqmb/medsci/DDD/119.pdf
- Longtemps récoltée dans le sud de l'Italie et le nord de la Sicile sur des arbres endommagés, la manne a fait tardivement l'objet de plantation de frêne dans un but de la récolter pour ses bienfaits médicinaux, comme laxatif, surtout. Cette récolte se pratique encore en Sicile, à Castelbuono et à Pollina, :
- Récolte de manne à Castelbuono, au couteau. A gauche, incision par paliers dans l'écorce de l'arbre pour laisser s'écouler le liquide gluant. A droite, récolte après séchage de la manne.
- A l'instar de cette dernière, le miellat n'est bénéfique ni à la plante (qui subit l'agression d'un parasite), ni à l'abeille, car plusieurs de ses constituants lui sont indigestes, en particulier les sucres polyholosides. L'abeille d'été, qui vit très peu, s'en accomode, mais celle d'hiver ne parvient pas à éliminer les résidus issus de sa digestion, ne possédant pas les enzymes nécessaires à cela, ce qui provoque chez l'animal une réplétion (remplissage excessif) de l'ampoule rectale et l'empoisonne mortellement. Déjà, von Frisch avait évoqué la toxicité possible de sucres comme le galactose, le mannose ou le rhamnose (Frisch 1934, 1965).
- Le miellat se compose de 5 à 20 % de sucres, pour parties ceux de la plante et pour une autre ceux résultant du métabolisme de l'insecte parasite (Bates et al., 1990; Bristow 1991; Davidson, 1994; Völkl et al. 1999) :
- - monosaccharides : glucose, fructose, galactose.
- - disaccharides : tréhalose, maltose, melibiose, turanose, saccharose (ou sucrose), hexose-hexitol.
- - Trisaccharides (Hölldobler et Wilson 1990, Yao et Akimoto 2001) : fructomaltose, mélézitose [de mélèze, parce que découvert dans la sève de mélèze (Pinus larix) en 1883 par Bonastre, d'où il tire son nom (Méléze + ose : sucre). Représentant jusqu'à 59 % du total des sucres totaux du miellat, il serait synthétisé à partir du glucose et du sucrose dans le but dattirer les fourmis (Yao et Akimoto 2001). Trehalulose (Tarczynski et al. 1992, Hendrix et al. 1992), raffinose, erlose.
- On y trouve aussi des acides aminés (dont le taux varie avec l'âge du parasite, via l'asparagine et la glutamine, surtout), des protéines, des lipides (Buckley 1987a), des vitamines (Way 1963) comme l'inositol (B7), des minéraux, etc.
- On retrouve dans le miellat des pollens exogènes, apportés par le vent ou des levures, que l'on retrouve dans des miels de miellats, sans qu'on puisse pour autant savoir de quelle espèce animale provient le miellat.
- sources textes :
- http://propolis-sana.com/francais/fr_propolis.htm- - http://www.znaturforsch.com/ac/v57c/s57c0905.pdf
- - http://www.apitherapy.biz/pdfs/importantdevelopments.pdf
- - http://www.diss.fu-berlin.de/diss/servlets/MCRFileNodeServlet/FUDISS_derivate_
- 000000001164/01_Chapter1.pdf;jsessionid=5367D40E2043E0AD0ECC557837431F04?hosts=
- http://www.pjbs.org/ijps/fin529.pdf
- - www.apidologie.org/articles/apido/pdf/2000/01/M0105.pdf
- - http://www.apinetla.com.ar/congreso/c05.pdf
- - http://ecam.oxfordjournals.org/cgi/content/full/nem057v1#F1
- - http://ecam.oxfordjournals.org/cgi/content/full/2/1/33
- - http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1062153
- - http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1475931#b17
- - http://www.rcia.puc.cl/English/pdf/35-1/02Pena%20Ingles%200704-08%20OK%2021-04-08.pdf
- - http://aac.asm.org/cgi/reprint/46/5/1302.pdf
- - http://www.apitherapy.org/determiningquality.html
- - http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/ocl/e-docs/00/03/36/D3/article.md?type=text.html
- - http://www.scielo.br/pdf/mioc/v102n1/5682.pdf
- - http://www.sciencedirect.com/science?_ob=ArticleURL&_udi=B6T6R-4M1TT63-V&_user=10&_rdoc=1&_
- fmt=&_orig=search&_sort=d&view=c&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=5d57cf7c894460e52cfc8229d1f36488
- - http://parasitology.informatik.uni-wuerzburg.de/login/n/h/j_436-102-6-2008-02-10-896.html.
- - http://www.phcog.net/phcogmag/issue9/5.pdf
- - http://www.znaturforsch.com/ac/v57c/s57c0905.pdf
- - http://www.znaturforsch.com/ac/v58c/s58c0355.pdf
- - http://table.cnki.net/table_result.aspx?searchword=%E4%B9%99%E9%86%87%E6%8F%90%E5%8F%96%
- E7%89%A9
- - http://home.euphonynet.be/abeille/prod/nectar.html#composition
- - http://www.lesabeillesbutineuses.net/HTML/infos_miellat.htm
- - http://www.beekeeping.com/abeille-de-france/articles/monde_miellats.htm
- - http://www.kirikino.biz/article-13027486.html
- - http://www4.ncsu.edu/~bsguenar/Miellat%20composition.htm
- sources images :
- - http://www.diss.fu-berlin.de/diss/servlets/MCRFileNodeServlet/FUDISS_derivate
- _000000001164/01_Chapter1.pdf;jsessionid=5367D40E2043E0AD0ECC557837431F04?hosts= (récoltante, morceau de propolis)
- - http://ecam.oxfordjournals.org/content/vol0/issue2007/images/large/nem057f1.jpeg (exsudat, récolte)
- - http://www.pharmainfo.net/reviews/bee-propolis-and-its-medicinal-uses (entrée ruche)
- - http://www.bees-online.com/Propolis.htm (récolte)
- - http://eco.ib.usp.br/beelab/pdfs/PATRICIO%20et%20al%202002_The%20propolis%20of%20
- stingless%20bees.pdf (tibia)
- - http://www.akolab.com/fourmis/forum/viewtopic.php?f=56&t=7016 (fourmi)
- - http://herbaria.plants.ox.ac.uk/fraxigen/pdfs_and_docs/book/fraxigen_c6.pdf (frêne)
- - http://k53.pbase.com/g6/64/268464/2/83861670.5AFQbieD.jpg (miellat, récolte)
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