- COMPOSITION
DE LA THERIAQUE D'ANDROMAQUE,
- rapportée
par galien
- termes cités
dans l'ordre d'énumération de la traduction de
- Iano Cornario (Janus
Cornarius, 1500-1558).
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- TERMES LATINS
(traductions latines de Galien)
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- TERMES COMMUNS
FRANÇAIS
- NOM SCIENTIFIQUE
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COMMENTAIRE |
nardi gallicae (sing. nardus gallicanus) , le gallico
nardo de Pline, Histoire Naturelle, XXVIII, 27, III.
latin plus tardif : nardi celticae, |
- nard celtique
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Valeriana celtica L, Valérianacée proche du nard de
l'Himalaya : voir plus haut. Les deux sont utilisés pour
leur racine aromatique
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- - sigilli lemnii : sceaux de Lemnos.
- - rubricae lemniae
: ocre rouge, terre rouge de
Lemnos.
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- Cette désignation s'explique
par les sceaux que l'on appliquait sur cette substance argileuse
après avoir formé avec elle de grosse pastilles.
On y imprimait donc des cachets, par exemple une figure de chèvre
ou d'autres relatives à la déesse Diane, adorée
sur l'île.
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- - terra lemniae (terre de Lemnos), désignation qui rappelle
que cete île des Cyclades était la plus argileuse
de toutes, et s'exportait à de nombreuses fins, dont médicinales,
et qu'Hippocrate préconisait.
- Tout comme à Arezzo,
qui n'en a peut-être pas la paternité, ainsi est
née cette céramique, la fameuse "terre sigillée",
"terra sigillata", mais ces derniers termes n'apparaîtraient
pas avant le XIXe siècle, et l'appellation est donnée
en pharmacie, souvent à des pastilles, forgée pour
garantir l'authenticité des terres médicinales
citées plus haut :
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- terre
sigillée
- XIXe,
Pharmacie des Hôpitaux de Paris
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- ocre rouge, argile rouge de
Lemnos
- bolo
armenico, folio
25v
- manuscrit
cité : voir
cinnamome
- Extraction
du bol d'Arménie, voir détail du folio :
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Enlemnia
désignait un environnement forestier dans le latin médiéval
des VIIIe - XIIIe siècles
"Le bol dArménie
ainsi nommé, parce quon croit quil vient dArménie,
ressemble à la terre de
Lemnos, et sa couleur est rougeâtre : il y en a de fort
bon et en grande quantité dans les mines du Pérou,
particulièrement dans les riches collines du Potosi et
dans la mine dÉruto. Plusieurs Naturalistes croient
que ce bol est la rubrica synopica de Dioscoride, et que
le bol arménien dOrient, est la vraie terre de Lemnos."
Leclerc, Comte de Buffon,
HISTOIRE NATURELLE DES MINÉRAUX. Tome Quatrième. |
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phu pontici, phu ponticum,, la
polemonia
- ou philetaeria de Pline
(Histoire Naturelle, 25, XXVIII et 26, XLVI, 2), la polemonion,
πολεμωνιον,
de Dioscoride
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- Valériane grecque
- Polémoine bleue,
- Echelle-de-Jacob
- Polemonium caeruleum L,
- syn : Polemonium reptans
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-
- la sauge sauvage de Nicot et
d'Estienne
- Grande Valériane ou
Phu de Matthioli (voir
sources)
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- chamaedryos creticae, chamaedrys
(Pline),
- khamaidrops (ΧΑΜΑΙΔρωψ)
de Dioscoride, voir commentaire .
- chamaedrys semina crecensis,
- quercula (de quercus, chêne), camedreos
(XVe),
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- germandrée petit-chêne
(petit chesne, chesnette chez Estienne et Nicot)
- Teucrium chamaedrys L.
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- source : voir
opobalsamum
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- illustration Codex de Vienne,
voir le teukrion (germandrée d'eau)
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soliorum
malabathri
- Du sankrit [तमालपत्त्र]
tamalapattra, feuille sombre, les Grecs en ont semble
t-il déduit un nom pluriel précédé
d'un article
- [तमालपत्त्र] ,
ta malabathra, transformé au singulier par τὸ μαλαβάθρον,
to malabathron, que les Romains ont adapté au latin
: malabathrum ou malobathrum.
- Latin Renaissance : Laurus
Malabathrum, Folium Indicum (XVIe), malabathro
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Laurier des
Indes (Lauraceae)
- Cinnamomum tamala Nees
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- Espèces très
proches du camphrier (cinnamomum camphorum) et du cannelier
de Chine (Cassia lignea) ou du Cinnamomum nitidum Blume.
- On nommait l'huile qu'on en
tirait : Oleum Malabathri, et les feuilles : folia
malabathri
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