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ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE
 

 
Abacatuia
(Selene Vomer)
- -DE --- --ABACATUIA--
A----
ABADISBA------

 


 

. Abacatuia . -----------------------
 
 
 

 

. Abacète .


 

(Abacetus dej.) Genre d'insectes Coléoptères, de la famille des Carabiques (XIXe siècle) ou Carabidae (aujourd'hui), sous famille des Pterostichinae, établi d'abord par Dejean (Faun. Col., III, 195) puis redécrit à tort par Rambur (Faun Andal., 95) sous le nom d'Astigis. Elle est d'un bleu foncé métallique brillant, souvent un peu verdâtre, avec les antennes et les pattes roussâtres; la tête est lisse et pourvue de deux sillons frontaux très net, prolongés jusqu'entre les deux pores orbitaires."Abacetus Dejean 1828 , Gagates Dejean (Guinée).
Le genre est formé par les nombreux survivants d'une grande lignée gondwanienne, qui a dû atteindre la région méditerranéenne à la fin du Crétacé.

Une seule espèce en France: Abacetus Salzmanni Germar 1824 : Long de 5,5 à 6,5 mm. D'un bleu verdâtre métallique en dessus, noir en dessous; les antennes, les palpes et les pattes testacées rougeâtres. Tête avec des sillons frontaux profonds ; yeux saillants. Pronotum étroit, à côtés longuement sinués, les angles postérieurs droits.
Soies à la base des 2e et sur la 3e interstrie; préapicale dans une striole à l'extrémité de la 7e strie. Pas de striole scutellaire. les épipleures sont tordus avant l'apex.
On le trouve dans le Sud-ouest de la France et bordure du plateau central, jusque dans le Bourbonnais; lisière des Pyrénées ; Languedoc et méditerranéenne jusqu'au Var - Corse. Il est répandu dans la région méditerranéenne occidentale : Espagne et Baléares, Nord de l'Afrique, Sicile et Sardaigne, où il vit sous les pierres, au bord des ruisseaux et des rivières. L'espèce est manifestement d'origine tyrrhénienne.
Visible presque toute l'année, du niveau de la mer jusqu'à environ 1800 m.

 

. ABACHI.


. Abacocrinus .


Genre d'Echinodermes fossiles

créé par Angelin (1878) pour l'Actinocrinites tesseracondadactylus (Goldfuss, 1831) et voisin du genre Melocrinus. Silurien supérieur (Gothlandien - en Suède)

Classe: Crinoidea (Miller,1821)
Sous-classe: Camerata (Wachsmuth & Springer, 1885)
Ordre: Monobathrida (Moore & Laudon, 1943)
Sous-ordre: Compsocrinina (Ubaghs)
Super-famille: Xenocrinacea (S.A.Miller 1890)
Famille: Abacocrinidae (Jaekel, 1918)

Source : Treatise on Invertebrate Paleontology (Echinodermata 2 - T - volume 2) .

Contribution de Denis Hsiung. Un grand merci, donc, à cet ours bien léché (Hsiung est en effet la transcription anglaise de Xiong, idéogramme chinois signifiant ours!)



. Abacopteris .


Ce nom a été donné par le botaniste Fée à cinq ou six espèces de Fougères qui croissent en Inde et en Polynésie. Les Abacopteris font partie de l'embranchement des Ptérophytes. Ils appartiennent à la famille des Thelypteridaceae, et comptent 600 espèces tropicales (Abacopteris Fee, Abacopteris triphylla -paku cabang tiga, en malais) Ce sont des Apsidium à pinnules étroites et complètement soudées par les bords. Leur nervation caractéristique est constituée par des nervilles qui forment des aréoles presque quadrilatères, à la manière des cases de damier.


. Abacost .


n.m qui tire son origine d'un slogan zaïrois "A bas le costume" sous entendu "européen". C'est un veston d'homme en tissu léger, se portant sans chemise ni cravate.

Quand Mobutu crée un parti unique en 1967, il proclame "l'authenticité" comme dogme officiel du pays. Le costume occidental est proscrit et l'abacost devient l'uniforme quasi-officiel des hommes du régime mobutiste.

Contre cette dictature de l'abacost, et contre la dictature tout court est née la SAPE (la Société des " Ambianceurs " et des Personnes Elégantes), né au Congo à la fin des années 1970, phénomène d'abord vestimentaire fondé sur une élégance flamboyante et exagérée, dont le plus célèbre représentant est papa Wemba, le chanteur zaïrois.


. Abacot .

"Le Bescherelle" veut que ce soit un substantif, masculin, "la Berthelot" ne se prononce pas, et peu importe, car cette parure, décrite dans nos dictionnaires comme une double couronne sans ornements, très simple, portée jadis par les rois anglais, n'aurait jamais existé. Ce mot fait figure de cas d'école, en Angleterre, s'agissant des mots atterrissant dans les dictionnaires après de multiples et facétieuses pirouettes.
Il faut remonter aux "Chroniques" de Hall pour trouver le mot "bicocket" (du vieux français bicoquet, sorte de chapeau pointu), qui se trouva malmené par quelque typographe et transformé ainsi en "abacocket", erreur reprise par d'autres auteurs. Holinshed le transforma en "abacocke" et Abraham Fleming osa une compression radicale: ce fut abacot. Mais le pompon semble revenir à Spelman qui, dans son "Glossarium", aurait inventé purement et simplement la définition précitée. Les dictionnaires et philologues anglais ( Bailey, Ash, Todd) ont entretenu l'erreur, alors nous, français, comment aurions-nous fait pour imaginer pareil canular?
 
Sources : http://english.smc.edu/King_P/HTDocs/BlundersInLiterature.htm
http://www.tony-net.net/lopez/html/english/a/abacot.htm
 

. Abacus .

Bâton de commandement des Templiers, à pomme plate, sur laquelle est gravée la croix de l'ordre.

. Abada . N.m. d'origine indienne, que Bontius donne au rhinocéros unicorne de l'Inde. Nom d'un animal à propos duquel on a fait des récits fantaisistes et qui doit représenter le rhinocéros.

Le capucin italien Jérôme Merolla da Sorrento séjourna dix ans, en mission, dans le sud de l'Afrique. Dans la relation de son voyage au Congo, cet auteur assez porté sur le merveilleux identifie les grandes antilopes-cheval d'Afrique du Sud à l'élan des pays scandinaves, et reprend à son compte les légendes sur le sabot d'élan, remède souverain contre l'épilepsie. Il écrit ensuite: "Là vit aussi l'unicorne (unicornio), que les congolais appellent Abada, dont les propriétés médicinales, suffisamment connues, n'ont plus besoin d'être signalées. Ces unicornes sont très différents de ceux généralement décrits par les auteurs, et si vous en croyez ce que j'ai entendu dire, ces derniers ont aujourd'hui disparu… L'unicorne ou Abada de ce pays a la taille d'un bœuf, et seul le mâle porte une corne sur le front. Ces cornes ont les mêmes propriétés que celles des autres sortes [d'unicornes], si elles sont prises sur des animaux jeunes, avant qu'ils se soient accouplés, car les vieilles cornes perdent beaucoup de leurs vertus du fait des accouplements (certaines sociétés africaines la considèrent comme un antidote puissant) . "Si la distinction est claire entre les deux espèces d'unicornes, la licorne dont le missionnaire pense qu'elle a disparu, et le rhinocéros qu'il a observé, ce dernier emprunte cependant quelque peu à celle-là.
Bien que succincte, la description du rhinocéros n'en est pas moins erronée: le capucin place en effet sa corne sur le front, comme celle de la licorne, et ne l'attribue qu'au mâle. Quant aux surprenantes considérations sur les propriétés alexitères (curatives) de cette corne, elles s'expliquent par une contagion de l'image de chasteté jusque-là associée à la licorne.

sources:

www.users.imaginet.fr/~faidutti/licornes/these/3.2-rhino.html

. Abadavine . Nom donné au tarin des aulnes (Carduelis Spinus) passereau de la famille des Fringillidae, par Eléazar Albin.


. Abadis .


n.f. Vx. Terme argotique pour désigner une foule, un rassemblement (Vidocq). Vient du vieux mot de langue d'oc: abadia: forêt de sapins. L'aspect d'une multitude ressemble à celui d'une forêt. On dit: Une forêt de têtes.

« Pastiquant sur la placarde, j'ai rembroqué un abadis du raboin». Vidocq.

Sources :De "L'Argot fin de siècle" de Charles VIRMAÎTRE
(1894) cité par Argot.com


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