NOM DU MANUSCRIT
- Ms = numéro du manuscrit au catalogue
- A = lieu de conservation
- S : scriptorium concerné
- D = date de création
- T = taille en cm
- C/300 = complet/ nombre de folios
conservés
- I/03 = Incomplet/ nombre de folios conservés
- SM = sans miniatures
- NE = nombre d'enluminures
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COMMENTAIRES |
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- Folio 184v, détail
- L'agneau, qui a vaincu les
bêtes et le serpent (ou dragon).
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- BEATUS DE SEU DE URGELL
- (catalan : Seu, espagnol
: Seo)
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- Ms : 26, codex Urgellensis
- A : Museo Diocesano (en cat. Museu Diocesà)
de Urgell (parfois écrit Urgel)
- S : San Salvador de Tábara ?
- Santa María in Valcavado
?
D : v. 975
- T : 39,8 x 27
- C / 250
- NE / 79, présence d'or
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Des études paléographiques
sur le manuscrit ont été faites de 1915 à
1930 par Henry Arthur Sanders (1868-1956), Wilhelm Neuss et le
Père Pujol i Tubau (1887-1962), paléographe, archiviste
de la Cathédrale, qui collabora avec Josep Puig i Cadafalch
(Mataro 1867 - Barcelone 1956) pour écrire Santa Maria
de la Seu dUrgell (1918).
- La plupart des spécialistes pensent
que ce codex provient d'un scriptorium de la Rioja. Dans tous
les cas, il apparaît en 1147 à Urgell dans un inventaire
de la bibliothèque de la cathédrale de la Seo de
Urgell, situé dans la province
de Leria (Léria, Lleira en catalan), qui appartient
à la région de Catalogne et près de la principauté
d'Andorre, dont l'évêque de la Seo d'Urgell fut
maître pendant des siècles avec le comte d'Urgell.
On pense justement, que ce pourrait être un le comte Armengol
V (1092-1102) qui offrit le manuscrit à l'évêque
saint Otto, qui bâtit l'actuelle cathédrale de la
Seu de Urgell.
- Comme la plupart des manuscrits mozarabes
du Xe siècle, l'écriture est une ronde wisigothe
qui court sur deux colonnes. Les pages sont numérotées
successivement en chiffres romains (7) puis en chiffres arabes
(243).
- A noter que le livre fut volé le 29
septembre 1996 au Musée Diocésain d'Urgell. Deux
personnes cagoulées y ont fait irruption et ont aveuglé
le gardien avec un aérosol avant de dérober le
codex. Heureusement, il fut retrouvé le 21 janvier 1997
chez un psychiatre de Valence, dans une armoire de médicaments.
Le vol avait été monté par cinq individus,
dont le chef avait...découpé une page du manuscrit
pour la montrer à un éventuel acheteur : elle n'aurait
pas été récupérée. Un lecteur
sait-il de quels folios il s'agit ?
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BEATUS ( DE NÁJERA ? )
- Fragments (fragmentos)
1, 2 et 3
- A : Monastère de Santo Domingo de Silos, province de Burgos
- S : Monastère de Santa María
la Real de
- Nájera ?
- D : fin Xe s
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Ces folios furent utilisés
pour protéger des documents officiels du monastère
de Nájera. Le fragment 1 contient une partie du chapitre
2 du Livre II des Commentaires, les fragments 2 et 3 des parties
indépendantes du chapitre 4 du Livre III. Probablement
illustrés, les codices auxquels appartenaient ces pages
auraient une parenté avec le Beatus de Burgo de Osma,
que nous verrons plus loin, à ceci près que le
fragment 1 ne semble pas faire partie du même manuscrit
que les seconds, primo à cause de l'écriture, d'une
autre main, mais aussi à cause du traitement différent
du parchemin.
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- BEATUS (DE LAS DUEÑAS
1 ?)
- Ms : Vitrina 14-2 fol 1-5 ?
- A : Madrid, Museo Nacional
- S : San Pedro de Las Dueñas, León
- D : fin Xe s
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L'un des folios montrerait un oiseau qui ferait
partie d'une miniature sur l'arche de Noé, thème
récurrent des Beatus. |
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BEATUS (DE LAS DUEÑAS 2 ?)
- Ms : Do.c 1
- A : San Pedro de Las Dueñas, León, Archivio Historico Diocesana.
- S : idem
- D : début XIe s.
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BEATUS DE SAN MILLAN
Ms : Codex emilianense 33, Emil. 33 ou Aemil. 33
- A : Madrid, Real Academia de la Historia
- S : San Millán de la Cogolla
D : vers 1000 et 2e partie du Xe s.
- T : 35,5 x 24
- C / 282 (228 + 54)
- NE / 48 (47 + 1)
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- Comparez ces quatre folios
de styles
- différents : Le style
mozarabe,
- reconnaissable pour les deux
premiers,
- le style roman pour les suivants.
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Malheureusement,
nous ne pouvons pas nous satisfaire des informations contenues
dans le folio 58, dont une note précise que le codex fut
copié par Albinus (Albino, Albin), au temps de l'abbé
Benitus (Benito, Benoît) le huitième abbé
du monastère, en 670 : on sait que cette mention est une
addition du XVIIe siècle, une pratique courante pour conférer
au monastère ou au document une grande antiquité.
- Ecrit bien entendu en lettres wisigothiques,
le texte s'établit traditionnellement sur deux colonnes.
L'exécution du manuscrit se fit en deux temps, probablement
interrompue par les fréquentes campagnes guerrières
d'Al Mansûr*, qui incendia la basilique de San Millán en
1002. Il est visible que la qualité du parchemin se déteriore
à ce moment : le scriptorium n'a alors pu se procurer,
de toute évidence, du bon matériel pour travailler.
La première partie de l'ouvrage s'arrêta donc au
folio 228. Quand les conditions de travail furent de nouveau
réunies, dans la seconde moitié du XIe siècle,
il fut décider de continuer son exécution. Elles
sont de deux types stylistiques : mozarabe jusqu'au folio 92,
roman ensuite. La seconde partie de la rédaction ne contient
qu'un folio enluminé. Ce Beatus présenterait des
ressemblances avec le Codex biblicus legionensis (960),
la Bible wisigothico-mozarabe de la Collégiale Saint-Isidore
de Leon (, la Biblia visigótico-mozárabe, MS.2,
Archivo Capitular de la Real Colegiata de San Isidoro de León),
ce qui n'est pas évident d'apprécier en quelques
exemples :
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- * AL MANSUR
: Amir Muhammad ibn Abi dit (dit al-Mansur, Almanzor : "Le
Victorieux", Torrox vers 938 - Medinaceli/Soria 1002), vizir
du palais du calife omeyyade de Cordoue Hisham II (976-1013)
à partir de 978.
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