COMPOSITION DE LA THERIAQUE D'ANDROMAQUE,
- rapportée
par galien
- termes cités
dans l'ordre d'énumération de la traduction de
- Iano Cornario (Janus
Cornarius, 1500-1558)
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- TRADUCTION
LATINES DE GALIEN
- et autres traductions
anciennes
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-
- TERMES COMMUNS
FRANÇAIS
- NOM SCIENTIFIQUE
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COMMENTAIRES |
trochiscorum
scilliticorum : trochisques (pastilles, voir commentaires)
de scilles (grec : skilla, latin : scilla, Pline
XIX, 30) pour 48 drachmes (voir note*). C'est la squillam du Capitulaire
de Villis
-
- MS.
Bodl. 130
Pseudo Apulée (Apuleius), Dioscoride (extraits); De
virtutibus bestiarum in arte medicinae, en latin and anglais
Angleterre, Bury St. Edmunds,
- fin
du 11e s
|
genre Scilla
- Peut-être désignait-on
par là plus précisément la scille maritime
(oignon marin,charpentaire, squille, grande scille) comme l'entend
Mattioli Urginea maritima (L) Baker : comparez
avec la miniature
-
|
trochischorum
: trochisque, en grec, hedicroon : pastille, voir
note*
- Dioscoride la préconise
pour soigner crevasses aux pieds, morsures de vipères,
l'hydropisie [Pline, Histoire Naturelle XX, 97], les douleurs
d'estomac, la jaunisse, les problèmes respiratoires (asthme
[bulbe dans l'huile d'olive en médecine traditionnelle],
toux), verrues et angelures. Il la dit antiémétique
et durétique. Pour le vin et vinaigre scillitique, voir
Pline, H. N. XIX et XX et Palladius, Celse, extraits ci-dessous
-
- On la sait aujourd'hui cardiotonique,
diurétique, expectorante et fluidifiante
-
- on utilise bulbe et feuilles
|
-
- "PALLADIUS, DE L'ÉCONOMIE
RURALE, LIVRE VIII. JUILLET."
- "Du vin de scille.
VI. Ce mois-ci, on obtient du vin de scille de la manière
suivante: Faites sécher à l'ombre, vers le lever
de la canicule, de la scille récoltée dans des
terrains montagneux ou voisins de la mer. Mettez-en une livre
dans une amphore de vin, après en avoir retranché
les parties superflues et jeté les feuilles dont l'extrémité
de cette plante est couverte. D'autres suspendent à un
fil ces feuilles mêmes et les infusent dans du vin. Ils
les en retirent quarante jours après, sans qu'elles aient
trempé dans la lie. Cette espèce de vin guérit
la toux, dégage le ventre, expulse les flegmes, soulage
les maux de rate, éclaircit la vue et facilite la digestion."
- extrait de : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/palladius/livre8.htm
- "CELSE, traité de la
médecine, Livre IV
- "Quand la toux est sèche,
il est avantageux, alors qu'elle a le plus de violence, de prendre
un verre de vin astringent, à la condition cependant de
ne pas y revenir plus de trois ou quatre fois, et de laisser
entre chaque verre une distance convenable; on se trouve bien
aussi d'avaler soit un peu d'assa-ftida de la meilleure
qualité, soit du suc de poireau ou de marrube ; ou encore
de sucer de la scille, de boire du vinaigre scillitique ou du
moins du vinaigre fort, ou même deux verres de vin contenant
une gousse d'ail écrasée."
- extrait de : http://remacle.org/bloodwolf/erudits/celse/livre4.htm
|
- trochiscorum viperum, trochisci
viperarum
-
- manuscrit
arabe cité en exergue, folio 5,
- les
serpents guérisseurs
"Cette miniature illustre lanecdote racontée
par le médecin Andrûmâkhus. Son frère,
alors quil arpentait la campagne, descend de son cheval
et se fait piquer par un serpent. Sentant la mort venir, il écrit
son testament quil suspend à un arbre et boit de
leau à la jarre qui se trouve là. Le mal
disparaît à peine leau avalée. Etonné,
il découvre alors au fonds du récipient deux serpents
morts."
- extrait de :
- http://expositions.bnf.fr/livrarab/grands/22.htm
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-
- trochisque (voir ligne ci-dessus) de vipères
pour 24 drachmes :
- voir
note*
|
- C'est l'aspect novateur de
la thériaque d'Andromaque, qui introduit les principes
de mithridatisation dans sa panacée. Voir ligne ci-dessous
: HORMESIS
- manuscrit
arabe cité en exergue, folio 36, différentes espèces
de serpents
|
-
- "HORMESIS : Le mot vient du grec
hormeticos : excitation, stimulation, lui-même dérivé
de hormès : départ, phase initiale. C'est
la défense contre les substances toxiques prises au sens
large, où les fortes concentrations inhibent et les faibles
concentrations stimulent :
"...l'hormesis
ou loi d'Arndt-Schultz montre l'effet stimulant sur la croissance
de l'organisme de doses plus faibles d'un toxique et son corollaire
la loi d'identité moléculaire qui s'applique exactement
à l'immunologie. Le vivant (le soi biologique et sa spécialisation
immunologique) est capable globalement de s'organiser pour résister
dès qu'il se trouve en présence d'un agresseur
(chimique, viral, bactérien, parasitaire). Sa défense
la moins spécifique est une stimulation de la croissance
(hormesis). Le principe de l'hormesis est très simple
puisque le vivant va choisir dans sa panoplie de défense
le système de défense le plus adapté à
l'effet pathologique induit. Le phénomène existe
chez tous les organismes quelle que soit leur place dans l'évolution
(bactéries, plantes, champignons, insectes, parasites
mono ou pluricellulaires, organismes différenciés
etc...). Lorsqu'il s'agit de stress chimique ou physique, la
défense s'organise au moyen de molécules de protection
du type Heat Shock Proteins (HSP) ou protéines de stress,
qui sont présentes dans tous les organismes depuis la
bactérie jusqu'à l'homme (Jarquier-Sarlin &
coll.., 1994; van Wijk, 1993). Si l'agression est de type infectieux,
on trouve chez tous les organismes inférieurs une gamme
d'armes peptidiques synthétisées lors des agressions
(Pattus, 1992). Les organismes unicellulaires, procaryotes (bactéries)
ou eucaryotes (levures, protozoaires etc..) possèdent
donc déjà un équipement de défense
naturelle. Les plantes les rejoignent puisque elles possèdent
également "des gènes de résistance"
(Meller, 1994; Pernollet & coll., 1994; Dron & coll.,
1995). Les insectes qui au plan de l'évolution constituent
un monde à part ont à leur disposition un arsenal
de défense phagocytaire. L'aspect humoral de leur défense
est représenté par la présence de peptides
à propriétés antibactériennes dont
la libération augmente en présence des agresseurs
(Therre, 1990; Lehrer & coll., 1999). Nous sommes toujours
dans le même modèle agression-défense adaptée
mais sans la "spécificité" immunologique.
Ces molécules inductibles, non spécifiques de la
bactérie en cause, sont sécrétées
lors de l'agression microbienne. Nous sommes dans un cas typique
d'hormesis: ceci va nous conduire directement à la loi
d'identité qui est un corollaire de l'hormesis En effet,
il suffit de prétraiter un organisme avec une dose non
létale d'un toxique donné et ensuite d'intoxiquer
cet organisme avec la même substance pour observer une
protection vis à vis de ce toxique. L'hormesis nous apprend
que l'agresseur déclenche toujours la réponse de
défense adaptée. Lors de la deuxième introduction
du toxique, celui-ci verra sa toxicité diminuée
de façon proportionnelle à la quantité de
molécules de défense synthétisées.
Ce procédé a souvent été appliqué
avec une idée d'"immunité", les plus
célèbres utilisateurs étant Mithridate et
Raspoutine.....Mais ce processus étant lié à
la libération de molécules de défense de
type HSP n'est que momentané: il n'y a pas de "mémoire"
sinon de courte durée correspondant à la mécanique
de sécrétion. Metalnikoff (1920) avait déjà
observé que les chenilles de Galleria mellonella résistaient
aux infections bactériennes lorsqu'elles étaient
mises en contact au préalable avec de faibles quantités
de bactéries. Les défensines des insectes ( Hoffman,
1992) n'étant pas spécifiques de l'agresseur, l'action
croisée peut être observée. La loi d'identité
moléculaire ne comporte ni mémoire, ni étroite
spécificité. Ce phénomène est d'ailleurs
responsable de toutes les formes dites de "résistance"
(aux pesticides, aux insecticides, aux antibiotiques, aux antiparasitaires
etc...) dans lesquelles l'organisme visé fait appel à
toutes les ressources de son génome pour trouver une parade,
soit en amplifiant une synthèse d'une substance préexistante,
soit en "réveillant" un gène non transcrit
(Vanden Bosche, 1994). Les vraies mutations sont très
rares et représentent l'adaptation complète. Il
est vrai qu'ensuite, la pression de sélection va favoriser
toutes les souches ayant trouvé la parade de résistance."
- extrait de : http://www.entretiens-internationaux.mc/bastidedeuxmille.htm
|
-
piperis longi (sing.
piper longum). Il est désigné en sanscrit par
le mot pippali, qui a donné piper, pepper, peperoni,
etc.
-
- long
pepper,
planche 356
- Herbarium
Blackwellianum
(Herbarii Blackwellianii auctarium, collectio stirpium)
publié entre 1750 et 1773
- dirigé
par Elizabeth Blackwell,
avec Christoph Jacob Trew
Nicolaus Eisenberger,
Io. Iosephi Friedrich Fleischmanni
Christiani de Launoy.
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poivres longs pour 24 drachmes :
- voir
note*
- piper longum.
|
- Dioscoride préconise
le poivre pour soigner les maladies nerveuses (épilepsie
en particulier). L'école
de Salerne croyait à ses vertus
béchiques (qui calme la toux, régule la respiration),
fébrifuges et stomachiques : ces deux dernières
ont été reconnues aujourd'hui.
-
-
- Le poivre est chaud au 4e degré,
selon Galien, mais d'autres auteurs disent le poivre blanc chaud
et sec au 3e degré et le poivre noir chaud et sec au second
degré.
Voir aussi l'autre poivre "véritable",
piper
nigrum. |
succi papaveris, jus de pavot, papaver, en latin.
- En grec mechon ou mekon
désigne la plante, et mekonion son suc, l'opium.
Ce mot est à l'origine de meconium, meconial, relatifs
aux premières selles de l'enfant.
- Opium (dont le O forme
une grande initiale rouge)
- Livre
des simples medecines, Bruxelles, Bibliothèque, XVe s.
Royale, ms. IV 1024, fol. 154v
|
jus, suc de
pavot appelé opium (de opos, en grec : suc)
- pour 24 drachmes (voir
note*)
- Papaver somniferum
- Cette espèce connaît
une quarantaine de variétés, ce qui explique les
différentes couleurs qui lui sont attachées. Papaver
somniferum album, glabrum ou setigerum
sont appelés pavot blanc (fleurs et graines blanches)
et représentent les variétés les plus cultivées
pour l'obtention d'opium, qui peut être aussi extrait du
Papaver somniferum nigrum (fleurs rouges et graines noires)
|
- C'est une espèce inconnue
à l'état sauvage, c'est donc ce qu'on appelle un
cultivar, tout comme Nicotiana tabacum (le tabac) ou Erythroxylon
coca L. (le cocaïer)
-
- Dioscoride,
Materia Medica,
- folio
91, pavot
- manuscrit
cité, voir
réglisse
- Le mot ΜΕΚωΝ,
MECHoN, apparaît au début de la 17e ligne à
partir du bas
|
-
- Papaver somniferum L.
- sources
: voir
Balsamodendron myrrha N.
- OPIUM,
- Lopium est "un suc laiteux
[dit latex, NDE]qui sobtient par scarification et incision
de la capsule du pavot avant quelle ne parvienne à
complète maturité. Ce suc qui a la consistance
de la poix, sèche très rapidement au contact de
lair pour former une masse brunâtre que les grecs
nommaient mékonion (de mékone, pavot). On recueille
environ 20 mg dopium brut par capsule.
Quant aux têtes et aux tiges, elles étaient écrasées
au pilon et produisaient également un mékonion
transformé en sirop ou en pilules. Le suc du pavot, lopium
brut, est donc destiné à être ingéré.
Il est donc impropre à la fumée et demande dêtre
traité pour ce mode de consommation.."
- extrait de : http://www.prospective-jeunesse.be/drogues_pavot_histoire.php
Les textes babyloniens parlent
du pavot en anasthésie locale (avec la jusquiame et la
mandragore), en akkadien, c'est "la plante de la joie".
Les Egyptiens, puis les Grecs (entre autres) connaissaient aussi
les propriétés analgésiques et hypnotiques
(qui aident le sommeil) de l'opium. Le papyrus Smith préconise
l'usage des fleurs de pavot rouge pour soigner les abcès
ou les plaies infectées, tandis que le papyrus Ebers indique
celui de la capsule même de la fleur pour traiter les prurits,
les séborrhées ou autres éruptions du cuir
chevelu. Le même document nous informe que les mères
égyptiennes appliquaient souvent du jus de pavot sur leurs
mamelons pour qu'il se mêlat au lait du bébé
quand il était agité : ses cris cessaient très
rapidement (Ebers 782/93, 3 - 5). Hippocrate conseille le pavot
blanc pour traiter les maladies de l'utérus (Des maladies
des femmes, Livre II) et connaît ses propriétés
constipantes et hypnotiques (mekon hypnoticon), sédatif,
combat la migraine. On utilise toujours le sirop antitussif de
Dioscoride à base dopium, le diacode ( du latin
médiéval diacodion, du grec kôdia,
tête de pavot), appelé aussi (anciennement) meconium,
moeconium (Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, articles
DIACODE et PAVOT).
- Les effets analgésiques et narcotiques
des divers alcaloïdes trouvés dans l'opium du pavot,
qui agissent sur les récepteurs opioïdes, sont bien
connus aujourd'hui, la morphine en tête (10%), avec près
d'une quarantaine d'autres, en particulier codéine, thébaïne,
héroïne, papavérine, narcotine, narcéine,
hydrastine, berbérine.
-
-
- CULTIVAR, mot créé
vers 1974, formé à partir des mots "cultivé"
et "variété".
- "Un cultivar est une plante de
culture qui se distingue de la plante sauvage dont il est issu.
Il peut descendre d'une espèce indigène ou d'une
plante exotique. Il peut aussi être un hybride résultant
du croisement de deux espèces différentes, ou de
différents cultivars.
Le but est d'obtenir une plante qui a certaines caractéristiques
amplifiées ou modifiées par rapport à l'espèce
sauvage: une floraison plus spectaculaire, un feuillage ou des
fleurs d'une couleur particulière, des branches retombantes,
une forme tortueuse, des fruits plus grands ou plus nombreux,
une plus grande ou plus petite taille, etc. C'est le cas de la
plupart des roses d'ornement, des arbres fruitiers, des légumes
du potager, ainsi que de bon nombre de fleurs, d'arbustes et
d'arbres vendus en jardinerie."
|
rosarum
siccarum, rosarum rubrum ; grec
: rhodon
-
- rhodon
- Dioscoride,
Materia Medica
- Juliana
Anicia Codex
- ou
Codex Vindobonensis Medicus
- Graecus
1
- ou
Codex de Vienne,
- vers
512
- manuscrit rapporté autrefois
de Constantinople par le courtraisien Ogier Ghislain de Busbecq.
-
- Wiener Bibliothek (Bibliothèque
de Vienne), Autriche
|
-
- roses sèches, roses
rouges
- genre Rosa
- pour 12 drachmes (voir
note*)
|
-
- voir : cérat de Galien
Le patient prendra par dedans
au matin, trois heures devant le past, des tablettes de diarrhodon
abbatis[ IX, 13 ] PARÉ : voir préfixes
dia-
|
- Hippocrate conseille l'huile de rose
dans Les maladies des femmes (Livre II), sujet analysé
par l'historien Claude Mossé :
- "Plus irrationnelles encore ces
divagations de la matrice à l'intérieur du corps,
qui provoquent douleurs, suffocations, maux de tête et,
bien entendu, crises d'hystérie (ce mot vient du grec
hystera, matrice). En effet, l'utérus ne reste pas
en place, et il lui arrive même d'aller se fixer...dans
la tête : " Quand la matrice se porte à la
tête et que là se fixe la suffocation, la tête
est pesante [...] En ce cas, il faut laver avec beaucoup d'eau
chaude ; si cela ne réussit. pas, effusions d'eau froide
sur là tête avec de l'eau où du laurier et
du myrte ont bouilli et qu'on a laissés refroidir ; onctions
sur la tête avec de l'huile de rose ; fumigations aromatiques
par en bas, fétides sous les narines."
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-
- iridis, iris illyricae,
iris en grec :
-
- iride
et viola porporine
- Dioscoride,
Materia medica,
- Dioscurides
Neapolitanus
- manuscrit
de la fin du VIe ou début du VIIe s.
Biblioteca Nazionale di Napoli
29 x 25 cm
|
iris d'Illyrie (pour 12 drachmes, voir
note*)
- genre Iris
-
-
- iris
- Dioscoride,
Materia medica
- Constantinople,
vers 93070
J. P. Morgan Library, New-York
ms. 652, fol. 114v
39,5 x 30 cm
|
que beaucoup d'auteurs transforment en
"iris florentina" sans prévenir. Pourtant,
ce n'est qu'une supposition. Nous préférons Gladiolus
Illyricus Koch, le glaïeul d'Illyrie. |
-
- succi glycyrrhisa, glycirrhizoe,
du grec
- γλυκόριζα ,
glycoriza, de glyco,
sucré, et riza, la racine (qui nous a donné
rhizome)
-
- réglisse
- Dioscoride,
Materia Medica,
- manuscrit
du VIIIe s. Egypte (Sinaï) ou Israel (Palestine), sans doute le plus ancien manuscrit décoré
de la Materia Medica après celui du codex de Vienne
- Bibliothèque
nationale de France, Département des Manuscrits, Division
- occidentale,
Grec 2179, folio 9v
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-
-
- jus de réglisse
(pour 12 drachmes, voir
note*)
- Glycyrrhisa glabra
|
-
- GLUKURIZA (glykyrrhiza)
et
- GNAPHALION (gnaphalium
: Filago vulgaris, cotonnière commune
- manuscrit
: voir iris
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