- 17
Ruches en bois, sculptées (en
particulier anthropomorphiques et zoomorphiques) et décorées.
- 1 et 2
.--Musée apicole
en plein air de Swarzędz, Pologne.
1. -r De gauche à droite, personnage juif, chouette,
paysan,ours et prêtre orthodoxe.
- 2. -r De gauche à droite, personnage féminin,
chevalier, maisons et église.
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- 3. -r Lithuanie, Musée d'apiculture
ancienne, Sripeikiai (territoire du parc national d'Aukstaitija),
Région d'Ignalina.
-
- 4 à
11. KRANJICS
de SLOVÉNIE :
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- 4. -rLes Rois Mages ("Poklon
treh kraljev", hommage des trois rois), 1797.
- 5. -Scène de funérailles
de chasseurs, représentés par des animaux.
- 6. -Illustration du Congrès réuni
à Vienne de la "Sainte Alliance", signée
le 26 septembre 1815 à Paris par vainqueurs de Napoléon,
le tsar de Russie Alexandre 1er, l'empereur d'Autriche François
1er et le roi de Prusse Frédéric-Guillaume 1er
, à laquelle l'Angleterre puis la France de Louis XVIII
(1818) se joigneront.
- 7. Lutte pour un pantalon,
1843 (disputes amoureuses à propos d'un homme ?)
- 8. Saint Isidore en prière.
- 9. Le retour de Genoveva
von Brabant (Geneviève de Brabant), 1869
-
-
- "La légende
raconte que Siegfried, palatin de Simmorse au pays de Trèves,
ayant épousé Geneviève, fille du duc de
Brabant, dut quitter sa femme presque au lendemain de son mariage,
pour aller rejoindre l'armée de Charles-Martel en marche
contre les Sarrasins. Geneviève était enceinte,
mais ne s'en doutait pas encore au moment de la séparation.
Siegfried avait chargé son intendant, Golo, de veiller
sur la princesse. Or, le pervers s'éprit de la femme de
son maître. N'ayant pas réussi à la détourner
de ses devoirs, il la prit en haine et, quand elle eut mis au
monde un fils, il se rendit auprès de Siegfried et accusa
Geneviève d'adultère. Le palatin ordonna à
son infidèle serviteur de faire mourir sa femme. La princesse
et son enfant furent conduits dans une forêt sauvage. Mais
les bourreaux, pris de pitié, se contentèrent d'abandonner
les malheureux à leur sort. Geneviève trouva un
abri dans une caverne, vécut de fruits et de racines et
parvint à apprivoiser une biche dont le lait nourrit son
enfant. Plusieurs années se passèrent ainsi, quand,
un jour, Siegfried étant à la chasse poursuivit
la biche familière jusqu'à la caverne où
se trouvait Geneviève. Il reconnut sa femme, qui lui prouva
son innocence et rentra triomphante à la cour. Golo fut
écartelé. Mais la princesse, dont la santé
était minée par les privations, mourut peu de temps
après; elle fut inhumée prés de Niedermendig,
dans une chapelle qui est aujourd'hui encore un lieu de pèlerinage.
-
- Voilà la légende.
Quelle part de vérité contient-elle? Il est impossible
de le dire. Le premier texte qui en fasse mention est probablement
celui de Matthias Emich, qui vivait au couvent des carmes de
Boppard vers 1472. Freher croit qu'elle existait déjà
vers 754. On a signalé une certaine analogie. assez vague,
du reste, entre l'histoire de Geneviève et celle de la
duchesse Hirlanda de Bretagne, rapportée par le Breton
Cerisiers. Quoi qu'il en soit, cette touchante tradition s'est
conservée intacte quant au fond, mais avec, des détails
très variés, suivant les pays. La poésie
s'en est emparée et elle est devenue populaire dans toute
l'Europe. Elle a fait éclore des romans, comme ceux de
Dupatel (1805) et Dubois (Paris, 1810); des pièces de
théâtre comme celles de Blessebois, La Chaussée,
Cécile en France; de Tieck et de Raupach en Allemagne,
et inspiré de nombreux artistes. La belle estampe Geneviève
de Brabant,. gravée à Paris en 1789 par Legrand,
est surtout célèbre. (E. H.)."
extrait de : http://www.cosmovisions.com/textGenevieveBrabant.htm
- Ajoutons à
cela l'opéra de Jacques Offenbach, Geneviève de
Brabant, opéra bouffe créé en 1859 au théâtre
des Bouffes-Parisiens
sur un livret de Jaime fils et Etienne Tréfeu (2 actes
et 7 tableaux) puis revu en 1867, avec un livret d'Hector Crémieux
et le même Tréfeu (3 actes et 9 tableaux), créé
au théâtre des Menus-Plaisirs et revisité
en 1875 par le compositeur et les librettistes précédents
sous forme d'opéra-féérie, créé
au théâtre de la Gaîté.
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- 10. Saint Georges et saint
Martin, 1879
- 11. Sainte Marie de Ljubno,
1869. Selon la légende, un maçon de Ljubno (Slovénie)
aurait frappé dans l'église du village une statue
de Marie avec son marteau, qui aurait ensuite saigné.
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- 12. Allemagne, Zeidlermuseum de Nuremberg
(Nürnberg), ruche en bois du XIXe siècle
en forme d'ours dressé (2 m de haut) dont la gueule correspond
traditionnellement au trou d'envol des abeilles.
- 13 et 14.
Allemagne,
Bienenmuseum (Musée de l'Abeille) de Weimar.
- - Ruches (Bienenkörbe)
classiques en vannerie appelées Strohkörben
(litt. ruches en paille) ou Stülper, dont les régions
(arrondissements) de Lüneburg et de Stade, en Basse Saxe,
s'étaient fait la spécialité et qui ont
donné leurs noms à des ruches en paille : Lüneburger
Stülper, Stader Stülper, recouvertes ensuite de
terreau et d'excréments pour la protéger davantage.
- - Enfumoirs
- - Ruches sculptées
(aussi
image 14, appelées Figurenbeute, Figurenkörbe,
Figurenstöcke) du XIXe siècle, dont la figure de soldat
est souvent représentée.
- Fabrication de ruches
en vannerie appelées "Lüneburger stülper"
par les élèves de l'école d'apiculture (Imkerschule)
de Suderburg. Début du XIXe siècle. Remarquez la mixité des élèves.
- 15-17 Allemagne, ruche d'exorcisme,
de facture traditionnelle, en vannerie recouverte d'une sorte
de pourget, à laquelle on a rajouté un masque au
regard qui se veut effrayant pour visant à éloigner
le "mauvais oeil" (Bösen Blick), qui menace
parfois les abeilles de manière inexplicable. Cette tradition
est originaire de Basse-Saxe, vers le XVIe siècle. Ces
ruches sont appelées : Bannkörbe (panier empoisonné),
Immenwächter (gardien des abeilles), Immenkönige
(rois des abeilles) ou encore Neidköpfe (têtes
envieuses).
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- 15. ruche du XIXe siècle.
- 16. Immenwächter.
- 17. Bannkörbe, Bienenmuseum
de
Duisburg (BIMU DU), Allemagne.
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