ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE
		-ABBAYE
			-CLUNY
------- Reconstitution du choeur de l'abbatiale dans l'ancien farinier de l'abbaye, selon les hypothèses de K.J Conant.				CLUNY III . Le Choeur (5) . vers 1090-1120

Huitième chapiteau : les quatre derniers tons
Le cinquième ton est représenté par un musicien dont l'instrument n'est plus visible. Le texte dit : "Ostendit quintus quem sit quisquis tumet imus" soit :"le cinquième montre comment chute celui qui s'exalte lui-même."	Le sixième ton est illustré par un joueur de monocorde ou de vielle (ancêtre de la guitare), dont la tête a disparu. Le "titulus" dit :"Si cupis affectum pietatis respice sextum", ce qui signifie : "si tu recherches le désir de piété, trouve le sixième". On pense, bien sûr, à la sixième heure, alors que Jésus est assis sur la margelle du puits de Jacob (Jean 4 : 6)	Le septième ton est figuré par un joueur d'instrument à vent (une flûte?) dont il manque la tête. Le texte dit :"Insinuat flatum cum donis septimum almum", soit : "Le septième fait entrer le souffle divin avec ses sept dons".
La face illustrant le huitième ton est bien mutilée. Le musicien supposé n'a plus que ses jambes, et il n'y a aucune trace d'instrument. Le texte dit :"Octavus sanctos omnes docet esse beatos", allusion à la huitième béatitude : "le huitième dit que tous les saints sont bienheureux".

Sources :

L'abbaye de Cluny, Centre de l'Occident médiéval, de Dominique Vingtain, aux éditions du patrimoine, 1998.

Dossiers d'Archéologie n°269, CLUNY ou la puissance des moines

 

 

 

 

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