lieux et vies dans les abbayes - capitulaire de Villis 1

ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE

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- ----------------- ABBAYE--------------------------------------------

folio 105r, intitulé "Vêtements de lin" du Tanuicum Sanitatis,, Italie du Nord, fin du XIVe siècle, codex Vidobonensis series nova 2644 de la Bibliothèque Nationale d'Autriche.
--Tableau du

Capitulaire de Villis

1e partie

Introduction au Capitulaire de Villis
Tableau des plantes du Capitulaire (1)
Tableau des plantes du Capitulaire (2)
Tableau des plantes du Capitulaire (3)

²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²

ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE
---	- ----------------- ABBAYE--------------------------------------------
folio 105r, intitulé "Vêtements de lin" du Tanuicum Sanitatis,, Italie du Nord, fin du XIVe siècle, codex Vidobonensis series nova 2644 de la Bibliothèque Nationale d'Autriche.	--Tableau du Capitulaire de Villis 1e partie

TABLEAU DES PLANTES
MENTIONNEES DANS LE
CAPITULAIRE DE VILLIS,
par ordre de citation.

page 1

- Les noms scientifiques (taxons) identifiés de nos jours au nom latin médiéval ne représentent parfois qu'une partie des espèces (généralement la plus commune) désignées par ce nom latin du moyen-âge, peu précis et souvent générique. D'autre part, les taxons ne sont pas toujours attachés à l'appellation médiévale avec certitude. Enfin, il peut y avoir plusieurs taxons mentionnés pour la même espèce : ils sont en principe tous valides.
- L'usage des plantes est précisé pour l'antiquité ou le moyen-âge quand il est connu (qui n'a guère varié jusqu'au XVIIIe siècle, début du développement de la chimie moderne), à défaut de quoi les vertus mentionnées sont celles découvertes scientifiquement.

Nom latin médiéval
du
Capitulaire
(autres terme latin médiéval)

Nom scientifique / famille
Noms vulgaires anciens et modernes

Nature humorale selon le Tacuinum Sanitatis

voir : Théorie des humeurs)

(Illustrations) / Usages et commentaires

linum

Linum usitatissimum / linacées

grec : linospermon, Dioscoride, Materia Medica, ch. XCIII *

lin

froide et sèche au 2e degré

(1)-- (2)-- --(3)
Sans doute le plus vieux textile du monde, attesté en Turquie vers - 7000, en Grèce vers -1900, où il entre dans la nourriture, ce dont parlera aussi Thucydide, l'historien grec (465 av. J.-C. - 395 av. J.-C.), mais aussi Pline l'Ancien, dans son XIXe livre (IIe ch, reproduit ici en cinq parties : -- -- -- -- -- .) de son Historia Naturalis (Histoire Naturelle), signalant son usage alimentaire en Italie (graines) comme Galien (Des choses nutritives,"traduict en françois par maistre Jehan Massé,..." chap. 32 : De la semence de Lin ) ou encore Dioscoride* qui parle de gâteau fait avec du miel.

Ces vertus médicinales ont été signalées par de nombreux auteurs anciens (on utilise alors la graineici graines avec moisissures) :

- douleurs abdominales (par ex. colites) et constipation (en usage auj.) : Hippocrate et Dioscorides* prescrivent les graines de lin pour les soulager (voir aussi le grand commentateur de Dioscoride, Pietro Andrea Mattioli : - , Les Commentaires de M.P. André Matthiole,... sur les six livres de la matière médicinale de Pedacius Dioscoride,... traduits de latin en françois par M. Antoine Du Pinet..

- toux : Dioscorides*, Théophraste
- inflammations vaginales, Dioscorides* .
- plaies : Utilisé par la chirurgie antique et médiévale pour adoucir la cicatrisation des plaies : "La flèche étant extraite, il faut remplir la plaie avec des bourdonnets d’étoupe ou de lin trempés dans l’huile rosat, jaune d’ oeuf, safran mêlés et chauds (...) et que cela soit continué jusqu’à trois ou quatre jours."
Guglielmo de Saliceto (Guillaume de Salicet, moine dominicain, 1210-1277), Cyrurgia, 1275, livre II "des plaies et contusions produites au corps humain depuis la tête jusqu'aux pieds, en énumérant les chapitres au nom de Dieu".

extraits de : http://perso.wanadoo.fr/raoul.perrot/

De même, Hildegarde de Bingen (1099-1179) usait des cataplasmes chauds de farine de lin, à la fois pour des maux internes ou externes ( Liber simplicis medicinae, dit Physica)

- diurétique : graines efficaces contre la constipation (toujours en usage
- produit de bains : How the Wise Man Taught His Son (Manières d'un homme avisé parlant à son fils),
manuscrit Lambeth 853, milieu XVe s.
- magie : On dit qu'en Angleterre, les fleurs devaient éloigner les démons.

(1) Leonhart Fuchs, 1501-1566. De historia stirpivm commentarii insignes maximis impensis et vigiliis elaborati adjectis earvndem vivis plvsqvam quingentis imaginibus, nunquam antea ad naturæ imitationem artificiosius efictis & expressis. In Officina Isingriniana, 1542.
(2) Dioscoride, De Materia medica. Copié en Haute Mésopotamie au XIIe siècle. BnF, Manuscrits (Arabe 4947 fol. 26)
(3) Travail d'une plante textile (chanvre ou lin), Heures à l'usage de Rome, France 1550-1600, Bm d'Amiens, ms. Lescalopier 22, f. 012.

waisdo, Isatis tinctoria L. / brassicacées
pastel, guède, waide, vouède, indigo français. -

voir étymologies et techniques sur : enluminure, pigments végétaux bleus

Teinture bleue obtenue des feuilles broyées.

  warentia Rubia Tinctoria ou Tinctorum / rubiacées
garance -

Teinture rouge obtenue des racines broyées et pilées.
- diurétique.

voir étymologies et techniques sur : enluminure, pigments végétaux rouges

cardones

Dipsacus fullonum, Dipsacus silvestris Mill, Dispacus sativus (L.) Honck. / dipsacacées

Cynara cardunculus L. / Asteracées

cardère à foulon, chardon à carder, cabaret des oiseaux (chapitre 43)

chardon comestible,
(chapitre 70)



La tête épineuse de la cardère était utilisée pour le cardage, c’est à dire pour démêler les fibres textiles de la laine

De nombreuses espèces sont comestibles, ramassées, voire cultivées au temps de Charlemagne :
- Artichaut (Cynara scolymus L.)
Nombreuses espèces à réceptacle du capitule comestible :
- Baromètre (Carlina acaulis L.)
- Charousse (Carlina acanthifolia)
[ces Carlines devraient leur nom à Charlemagne auquel un ange révèle qu'elles guérissent ses armées de la peste)
- Cirse-maraîcher ( Cirsium oleraceum L.)
- Pêt d'âne (Onopordon acanthium L.)
- Chardon-Marie ( Silybum marianum(L.) Gaertn
D'autres comestibles par leur racine :
- Cardouille (Scolymus hispanicus L.)

  lillium lilium candidum / liliacées
  lys, lys de Constantinople.

chaude au 2e degré, sèche au 3e

-: Les secrets de Salerne, livre de recettes médicales, origine France, 1400-1499, 325x225 mm, Bibliothèque du Vatican, Côte: 1292, Folio : 123v.
- Décoration des autels et des chapelles, des cloîtres :symbole virginal, de pureté
- Trempées dans l'huile, les feuilles calment brûlures et blessures (et morsures de serpent, chez Strabon).
- racines en poudre pour la cosmétique

rosas

Rosa centifolia,

Rosa canina L.,

/ rosacées
rose

églantier

froide au 1e degré, sèche au 3e

- Décoration des autels et des chapelles
-pétales utilisés en gastronomie et médicinale : miel rosat, sucre rosat, sirop rosat, huile rosat, pour malaises et lourdeurs d'estomac, maux de tête. Eau de rose en collyre et onguent pour la peau.

Pour le Tacuinum Sanitatis, il purge l'eau citronnée et répare les superfluités du cerveau (?).

fenigrecum Trigonella foenumgraecum L / papilionacées
  fenugrec -

- épice (graine concassée
- médicinale : abortif, résolutif (qui diminue les inflammations)

  costum, costus

Balsamita major Desf.
Chrysanthemum balsamita
Tanacetum balsamita
Pyrethrum balsamita (L.) Willd
/ composées

Saussurea costus (Falc.) Lipschütz / Composées, Astéracées)

costus des jardins, menthe-coq, menthe de Notre-Dame, alecost, feuille de bible -

- épice (feuiile et sommité florale)
- médicinale : contre les lourdeurs d'estomac, emménagogue
- pratique : feuilles utilisées comme signet pour bibles car censées éloigner les insectes.

salviam
Salvia officinalis L. / lamiacées
sauge, sauge officinale
chaude au 1e degré, sèche au 2e

- agréable amertume en cuisine.
- médicinale : soulage des hémorragies, coupures, fièvre, calculs, transpiration excessive, troubles de la ménopause. Emménagogue.

- Maux d'estomac, maladies nerveuses "froides" pour le Tacuinum Sanitatis (fol 37v).

Panacée pour Hildegarde de Bingen (XIIe siècle)

  rutam
Ruta graveolens L. / rutacées
rue

chaude et sèche au 3e degré

- médicinale :Panacée du moyen-âge. anti-aphrodisiaque (il y en avait dans beaucoup de cloîtres!), contre l'épilepsie, les empoisonnements (Hippocrate rappelle qu'il fut utilisé comme tel par Mithridate), emménagogue, troubles de vision. On utilise les feuilles et les sommités florales.

abrotanum

Artemisia abrotanum / composées.

  aurone mâle, herbe de la Saint-Jean, artémise, herbe de feu, tabac de Saint Pierre - - - médicinale (sommités fleuries, les feuilles, les racines) : Antispasmodique, emménagogue, fébrifuge, tonique, vermifuge.

cucumere
Cucumis sativus L / cucurbitacées concombre, cornichon - - médicinale : antipyrrétique et diurétique. Selon Pline, Tibère en avait quotidiennement à table.

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TABLEAU DES PLANTES MENTIONNEES DANS LE CAPITULAIRE DE VILLIS, par ordre de citation. *page 1* - Les noms scientifiques (taxons) identifiés de nos jours au nom latin médiéval ne représentent parfois qu'une partie des espèces (généralement la plus commune) désignées par ce nom latin du moyen-âge, peu précis et souvent générique. D'autre part, les taxons ne sont pas toujours attachés à l'appellation médiévale avec certitude. Enfin, il peut y avoir plusieurs taxons mentionnés pour la même espèce : ils sont en principe tous valides. - L'usage des plantes est précisé pour l'antiquité ou le moyen-âge quand il est connu (qui n'a guère varié jusqu'au XVIIIe siècle, début du développement de la chimie moderne), à défaut de quoi les vertus mentionnées sont celles découvertes scientifiquement.
Nom latin médiéval du Capitulaire (autres terme latin médiéval)	Nom scientifique / famille	*Noms vulgaires anciens et modernes*	Nature humorale selon le Tacuinum Sanitatis voir : Théorie des humeurs)	(Illustrations) / Usages et commentaires
linum	Linum usitatissimum / linacées	*grec : linospermon,* Dioscoride, Materia Medica, ch. XCIII * lin	froide et sèche au 2e degré	(1)-- (2)-- --(3) Sans doute le plus vieux textile du monde, attesté en Turquie vers - 7000, en Grèce vers -1900, où il entre dans la nourriture, ce dont parlera aussi Thucydide, l'historien grec (465 av. J.-C. - 395 av. J.-C.), mais aussi Pline l'Ancien, dans son XIXe livre (IIe ch, reproduit ici en cinq parties : -- -- -- -- -- .) de son Historia Naturalis (Histoire Naturelle), signalant son usage alimentaire en Italie (graines) comme Galien (Des choses nutritives,"traduict en françois par maistre Jehan Massé,..." chap. 32 : De la semence de Lin ) ou encore Dioscoride* qui parle de gâteau fait avec du miel. Ces vertus médicinales ont été signalées par de nombreux auteurs anciens (on utilise alors la graineici graines avec moisissures) : - douleurs abdominales (par ex. colites) et constipation (en usage auj.) : Hippocrate et Dioscorides* prescrivent les graines de lin pour les soulager (voir aussi le grand commentateur de Dioscoride, Pietro Andrea Mattioli : - , Les Commentaires de M.P. André Matthiole,... sur les six livres de la matière médicinale de Pedacius Dioscoride,... traduits de latin en françois par M. Antoine Du Pinet.. - toux : Dioscorides, Théophraste - inflammations vaginales, Dioscorides . - plaies : Utilisé par la chirurgie antique et médiévale pour adoucir la cicatrisation des plaies : "La flèche étant extraite, il faut remplir la plaie avec des bourdonnets d’étoupe ou de lin trempés dans l’huile rosat, jaune d’ oeuf, safran mêlés et chauds (...) et que cela soit continué jusqu’à trois ou quatre jours." Guglielmo de Saliceto (Guillaume de Salicet, moine dominicain, 1210-1277), Cyrurgia, 1275, livre II "des plaies et contusions produites au corps humain depuis la tête jusqu'aux pieds, en énumérant les chapitres au nom de Dieu". extraits de : http://perso.wanadoo.fr/raoul.perrot/ De même, Hildegarde de Bingen (1099-1179) usait des cataplasmes chauds de farine de lin, à la fois pour des maux internes ou externes ( Liber simplicis medicinae, dit Physica) - diurétique : graines efficaces contre la constipation (toujours en usage - produit de bains : How the Wise Man Taught His Son (Manières d'un homme avisé parlant à son fils), manuscrit Lambeth 853, milieu XVe s. - magie : On dit qu'en Angleterre, les fleurs devaient éloigner les démons. (1) Leonhart Fuchs, 1501-1566. De historia stirpivm commentarii insignes maximis impensis et vigiliis elaborati adjectis earvndem vivis plvsqvam quingentis imaginibus, nunquam antea ad naturæ imitationem artificiosius efictis & expressis. In Officina Isingriniana, 1542. (2) Dioscoride, *De Materia medica.* Copié en Haute Mésopotamie au XIIe siècle. BnF, Manuscrits (Arabe 4947 fol. 26) (3) Travail d'une plante textile (chanvre ou lin), Heures à l'usage de Rome, France 1550-1600, Bm d'Amiens, ms. Lescalopier 22, f. 012.
waisdo,	Isatis tinctoria L. / brassicacées	pastel, guède, waide, vouède, indigo français.	-	voir étymologies et techniques sur : enluminure, pigments végétaux bleus Teinture bleue obtenue des feuilles broyées.
warentia	Rubia Tinctoria ou Tinctorum / rubiacées	garance	-	Teinture rouge obtenue des racines broyées et pilées. - diurétique. voir étymologies et techniques sur : enluminure, pigments végétaux rouges
cardones	Dipsacus fullonum, Dipsacus silvestris Mill, Dispacus sativus (L.) Honck. / dipsacacées Cynara cardunculus L. / Asteracées	cardère à foulon, chardon à carder, cabaret des oiseaux (chapitre 43) chardon comestible, (chapitre 70)		La tête épineuse de la cardère était utilisée pour le cardage, c’est à dire pour démêler les fibres textiles de la laine De nombreuses espèces sont comestibles, ramassées, voire cultivées au temps de Charlemagne : - Artichaut (Cynara scolymus L.) Nombreuses espèces à réceptacle du capitule comestible : - Baromètre (Carlina acaulis L.) - Charousse (Carlina acanthifolia) [ces Carlines devraient leur nom à Charlemagne auquel un ange révèle qu'elles guérissent ses armées de la peste) - Cirse-maraîcher ( Cirsium oleraceum L.) - Pêt d'âne (Onopordon acanthium L.) - Chardon-Marie ( Silybum marianum(L.) Gaertn D'autres comestibles par leur racine : - Cardouille (Scolymus hispanicus L.)
lillium	lilium candidum / liliacées	lys, lys de Constantinople.	chaude au 2e degré, sèche au 3e	-: Les secrets de Salerne, livre de recettes médicales, origine France, 1400-1499, 325x225 mm, Bibliothèque du Vatican, Côte: 1292, Folio : 123v. - Décoration des autels et des chapelles, des cloîtres :symbole virginal, de pureté - Trempées dans l'huile, les feuilles calment brûlures et blessures (et morsures de serpent, chez Strabon). - racines en poudre pour la cosmétique
rosas	Rosa centifolia, Rosa canina L., / rosacées	rose églantier	froide au 1e degré, sèche au 3e	- Décoration des autels et des chapelles -pétales utilisés en gastronomie et médicinale : miel rosat, sucre rosat, sirop rosat, huile rosat, pour malaises et lourdeurs d'estomac, maux de tête. Eau de rose en collyre et onguent pour la peau. Pour le Tacuinum Sanitatis, il purge l'eau citronnée et répare les superfluités du cerveau (?).
fenigrecum	Trigonella foenumgraecum L / papilionacées	fenugrec	-	- épice (graine concassée - médicinale : abortif, résolutif (qui diminue les inflammations)
costum, costus	Balsamita major Desf. Chrysanthemum balsamita Tanacetum balsamita Pyrethrum balsamita (L.) Willd / composées Saussurea costus (Falc.) Lipschütz / Composées, Astéracées)	costus des jardins, menthe-coq, menthe de Notre-Dame, alecost, feuille de bible	-	- épice (feuiile et sommité florale) - médicinale : contre les lourdeurs d'estomac, emménagogue - pratique : feuilles utilisées comme signet pour bibles car censées éloigner les insectes.
salviam	Salvia officinalis L. / lamiacées	sauge, sauge officinale	chaude au 1e degré, sèche au 2e	- agréable amertume en cuisine. - médicinale : soulage des hémorragies, coupures, fièvre, calculs, transpiration excessive, troubles de la ménopause. Emménagogue. - Maux d'estomac, maladies nerveuses "froides" pour le Tacuinum Sanitatis (fol 37v). Panacée pour Hildegarde de Bingen (XIIe siècle)
rutam	Ruta graveolens L. / rutacées	rue	chaude et sèche au 3e degré	- médicinale :Panacée du moyen-âge. anti-aphrodisiaque (il y en avait dans beaucoup de cloîtres!), contre l'épilepsie, les empoisonnements (Hippocrate rappelle qu'il fut utilisé comme tel par Mithridate), emménagogue, troubles de vision. On utilise les feuilles et les sommités florales.
abrotanum	Artemisia abrotanum / composées.	aurone mâle, herbe de la Saint-Jean, artémise, herbe de feu, tabac de Saint Pierre	-	- - médicinale (sommités fleuries, les feuilles, les racines) : Antispasmodique, emménagogue, fébrifuge, tonique, vermifuge.
cucumere	Cucumis sativus L / cucurbitacées	concombre, cornichon	-	- médicinale : antipyrrétique et diurétique. Selon Pline, Tibère en avait quotidiennement à table.