Littérateur français,
né à Ganges (Hérault) le 8 décembre
1768, mort à Paris en avril 1825. Issu de la famille du
protestant Jean Fabre, il fut élevé dans la religion
réformée et destiné au commerce; mais il
y renonça bientôt pour s'adonner aux études
les plus diverses et aux conceptions scientifiques et mystiques
les plus bizarres, dont on trouve le développement dans
les ouvrages suivants: Notions
sur le sens de l'ouïe en général (1811, in-8; 2e éd., 1849, in-8); Les Vers dorés de Pythagore,
expliqués pour la première fois et traduits en
vers eumolpiques français (1813
, in-8); La langue
hébraïque restituée et le véritable
sens des mots hébreux rétabli
et prouvé par leur analyse radicale ( 1816, 2 parties in-4) ; De l'Etat social de l'homme et vues philosophiques
sur l'histoire du genre humain (1822, 2e vol. in-8, 2e éd 1824), sous le titre
d'Histoire philosophique
du genre humain. Parmi
les productions plus spécialement littéraires de
Fabre d'Olivet, on peut citer: Le Quatorze Juillet, drame en un acte et en vers (1790); Toulon soumis, opéra historique en vers libres (1794) ;
Le Sage de l'Indoustan, drame philosophique en vers, mêlé
de choeurs (1796); Lettres
à Sophie sur l'histoire (1801, 2 vol. in-8) ; Le
Troubadour, traduction
supposée de Poésies
occitaniques du XIIIe siècle (1803, 2 vol. in.8); Caïn,
mystère dramatique, traduction de lord Byron en vers blancs
(1823, in-8). Enfin on lui doit quelques compositions musicales
qui ont été gravées.