ENCYCLOPEDIE UNIVERSELLE DE LA LANGUE FRANCAISE - ABEILLE - HISTOIRE DE L'APICULTURE - XVIIe siècle

UK Gambling Sites Not On Gamstop Casino En Ligne Avec Retrait Instantané Meilleur Casino En Ligne Casino En Ligne Fiable Crypto Monnaie Paris Sportif

ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANÇAISE

-ABEILLE

----

-
LES ABEILLES ET LES HOMMES
( XVI )

-croyances,
savoirs
et
apiculture

-

HISTOIRE
DE
--L'APICULTURE MODERNE-
et
MENTALITÉS--

XVIIe siècle (3)



Le Hollandais Jan Swammerdam ( Joannis Swammerdammii, 2 février 1637 - 17 février 1680, Amsterdam), un peu médecin et beaucoup plus amateur d'insectes, s'est toute sa vie occupé à sa passion de microscopiste et d'anatomiste. Il publie son grand livre sur le sujet en 1669 (Historia insectorum generalis or Algemeene verhandeling van de bloedeloose dierkens, Utrecht, Pays-Bas), après lequel il travaillera à un ouvrage d'ensemble, de 1676 à 1679, édité seulement à titre posthume par Herman Boerhaave (Boerhave), et en deux volumes, en 1737 et 1738, Bybel der Natuure (Biblia Naturae; sive Historia Insectorum ..., Leiden (Leyden)), imprimé en traduction juxta-linéaire latin-hollandais. C'est dans cet ouvrage que paraissent, en particulier, les illustrations si précises de dissection d'abeilles, exercices minutieux dont on dit qu'ils achevèrent de ruiner la santé de l'anatomiste :

1.--
2.--
3.-

--------------4. ---------------5. ----------------6.

7. -------------- 8. 9.

1. TABLE XVII : Figure I et II, l'abeille commune ou travailleuse. Figure III, l'abeille femelle appelée communément et erronément roi. Figure IV, abeille mâle. Figure V, proboscis. Figure VI, détail K (lettre peu visible sur la langue) de la figure V. Figure VII, proboscis de guêpe. Figure VIII, soie d'abeille. Figure IX, poumons d'abeille.

2. TABLE XVIII : Figure I, appareil digestif de l'abeille. Figure II, appareil vulnerant de l'abeille.

3. TABLE XIX : Figure I, le coeur de l'abeille. Figure II, les ovaires de la Reine, tels qu'ils apparaissent à l'oeil nu. Figure IIIa,les ovaires d'une Reine fécondée, Figure IIIc,ceux d'une Reine non fécondée. Figure IV, ovaire de guêpe. Figure V, oeuf d'abeille. Figure VI, sac à venin de l'abeille.

4. TABLE XX : Figure I, tête d'abeille mâle. Figure II, divisions hexgonales de la cornée de l'oeil. Figure III, petite partie de la cornée, avec des poils Figure IV, fibres inférieures corticales de l'oeil. Figure V, cerveau et yeux apparaissant au début de la dissection de la partie inférieure de la tête. Figure VI, le cerveau, exposé plus distinctement.

5. TABLE XXI : Appareil génital du mâle de l'abeille.

6. TABLE XXII : Pénis (phallus) du mâle de l'abeille, sous plusieurs aspects.

7. TABLE XXIII : Ruche : détails des cellules : symétrie, forme hexagonale, cellule royale (Va, IX), stades larvaires [Figure X : oeufs (ovulis), jeunes larves (vermiculos), larves plus âgées (vermes...majores & adultiores), Figure XIIIa-g : larves à différents stades : vermiculus a, vermiculi b-e, vermis h-i], Figure XIV : vermis apis adultus

8. TABLE XXIV : Figure I et II, système trachéen de l'abeille.

9. TABLE XXV : Ruche : mutations de l'abeille, avec, Figure I, cellule (cellula), Figure II, développement annulaire de la larve, Figure III, cellule operculée, Figure IV-VIII , développement nymphal (Vermis Apis Maris in Nympham mutatus), Figure IX, nymphe (nympha apis), Figure X, terminaisons alaires de système pulmonaire (Fistularum pulmonalium per Alas distibutio).

Ces légendes sont un résumé des légendes décrites par l'auteur qui, pour chaque planche, utilisa entre 1300 (planche XVII) 1000 (pl. XIX) et 700 mots (pl. XX).

C'est en 1668 que Swammerdam établit scientifiquement, après dissection, les genres sexuels chez les abeilles. Il découvre ainsi les ovaires des femelles et les testicules des mâles, dans l'abdomen. Poussé par les découvertes de Malpighi sur les vers à soie, Swammerdam commence à disséquer sous le microscope et compte ainsi, par exemple, les oeufs dans un ovaire d'une reine, au total 5100, d'après son calcul, sans parler de la précision de ses descriptions du proboscis ou des différences sexuelles de nombreuses parties anatomiques (oeil, bouche, pattes, dards, antennes, etc.), bien plus poussées que celles de Stelluti en 1625 ou Hooke en 1665. Il décrit avec beaucoup de détails la genèse de l'abeille, larve, nymphe, imago, le changement de couleurs des larves à différents stades, le nourrissage de la reine par la gelée royale, etc. Il est le premier à entrevoir la complexité de l'oeil composé des abeilles, leurs ocelles (mais aussi aux fourmis, aux guêpes, etc.), décrivant l'aspect hexagonal de ses facettes, comment l'information lumineuse se transmet, "des fibres pyramidales", en passant "par les membranes réticulaires" et "les fibres transversales", jusqu'à la "substance corticale du cerveau". Il ridiculise l'idée selon laquelle la forme hexagonale des cellules est tirée de celle de l'oeil, demandant pourquoi les humains, dans ce cas, ne bâtissent pas que des maisons circulaires, ce qu'avançait naguère Leeuwenhoek (1673). Swammerdam ne parvient pas à découvrir le secret de la reproduction des abeilles et émet l'hypothèse que les mâles imprègnent les oeufs de leur semence, comme chez d'autres espèces, ou que cette dernière se transmet de manière odoriférante : "aura seminalis", dit-il.

Nous avons vu que la première moitié du XVIIe siècle comptait un bon nombre d'auteurs anglais ayant écrit sur les abeilles. Cela se poursuit dans la seconde partie, et encore, nous n'évoquerons ici que les plus connus d'entre eux.

SOURCES :
- http://www.janswammerdam.net/InsSociaux.pdf (planches XVII, XIX, XX swammerdam)
- http://www.dbnl.org/tekst/origineel.php?origineel=swam001bybe02_01_scan0536 (planche XVIII, XXI -XXV swammerdam)

ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANÇAISE
	-ABEILLE
----	- LES ABEILLES ET LES HOMMES ( XVI ) -croyances, savoirs et apiculture
	- HISTOIRE DE --L'APICULTURE MODERNE- et MENTALITÉS-- XVIIe siècle (3)

-----

1.--	2.--	3.-
--------------4.	---------------5.	----------------6.
7.	-------------- 8.	9.
1. TABLE XVII : Figure I et II, l'abeille commune ou travailleuse. Figure III, l'abeille femelle appelée communément et erronément roi. Figure IV, abeille mâle. Figure V, proboscis. Figure VI, détail K (lettre peu visible sur la langue) de la figure V. Figure VII, proboscis de guêpe. Figure VIII, soie d'abeille. Figure IX, poumons d'abeille. 2. TABLE XVIII : Figure I, appareil digestif de l'abeille. Figure II, appareil vulnerant de l'abeille. 3. TABLE XIX : Figure I, le coeur de l'abeille. Figure II, les ovaires de la Reine, tels qu'ils apparaissent à l'oeil nu. Figure IIIa,les ovaires d'une Reine fécondée, Figure IIIc,ceux d'une Reine non fécondée. Figure IV, ovaire de guêpe. Figure V, oeuf d'abeille. Figure VI, sac à venin de l'abeille. 4. TABLE XX : Figure I, tête d'abeille mâle. Figure II, divisions hexgonales de la cornée de l'oeil. Figure III, petite partie de la cornée, avec des poils Figure IV, fibres inférieures corticales de l'oeil. Figure V, cerveau et yeux apparaissant au début de la dissection de la partie inférieure de la tête. Figure VI, le cerveau, exposé plus distinctement. 5. TABLE XXI : Appareil génital du mâle de l'abeille. 6. TABLE XXII : Pénis (phallus) du mâle de l'abeille, sous plusieurs aspects. 7. TABLE XXIII : Ruche : détails des cellules : symétrie, forme hexagonale, cellule royale (Va, IX), stades larvaires [Figure X : oeufs (ovulis), jeunes larves (vermiculos), larves plus âgées (vermes...majores & adultiores), Figure XIIIa-g : larves à différents stades : vermiculus a, vermiculi b-e, vermis h-i], Figure XIV : vermis apis adultus 8. TABLE XXIV : Figure I et II, système trachéen de l'abeille. 9. TABLE XXV : Ruche : mutations de l'abeille, avec, Figure I, cellule (cellula), Figure II, développement annulaire de la larve, Figure III, cellule operculée, Figure IV-VIII , développement nymphal (Vermis Apis Maris in Nympham mutatus), Figure IX, nymphe (nympha apis), Figure X, terminaisons alaires de système pulmonaire (Fistularum pulmonalium per Alas distibutio). Ces légendes sont un résumé des légendes décrites par l'auteur qui, pour chaque planche, utilisa entre 1300 (planche XVII) 1000 (pl. XIX) et 700 mots (pl. XX).

Worth exploring