ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE

ABBAYE
 
---------Origines
Temps des Mérovingiens
       
 
LA
COMMENDE

 



Les biens importants de l'abbaye, dès l'époque Carolingienne font l'objet de bien des convoitises : en effet, l'honneur abbatial est confondu avec l'honneur épiscopal ou l'honneur comtal, tenus pour des bienfaits et concédés comme tels à des laïcs. Eucher, premier évêque d'Orléans à avoir été canonisé depuis Saint-Aignan, paya de l'exil ses protestations contre le mode de transmission systématique des charges accordées à un grand. Mais le mauvais pli était pris, les "bénéfices" attachés aux charges allaient devenir des fiefs héréditaires, donnant ainsi naissance à ce qu'on appellera plus tard l'époque féodale. Les abbés profitant de la commende (commenda) sont abbés commendataires au sein d'une abbaye en commende, par opposition aux abbayes en règle avec, à leur tête, un abbé régulier. La commende, critiquée par l' Eglise, était une source de généreux profits pour les rois et les nantis du royaume. C'est le dépôt d'un bénéfice entre les mains d'une personne qui ne peut pas le tenir en titre. La commende est temporaire ou perpétuelle. Temporaire, elle ne procure en principe aucun droit au revenu du bénéfice administré. En principe, car, les dépenses et les parts affectées à l'entretien de l'abbé commendataire sont déduites, et pouvaient toujours faire l'objet de rusés calculs !


Vous l'aurez peut-être compris, la commende temporaire, c'est pour du beurre, alors que la commende perpétuelle, c'est le jackpot! L'abbé concerné jouit totalement du fruit de ce bénéfice. Par ici la monnaie, siouplaît! Pas de garde-fou à ce trafic de mystico-dollars, au contraire, un arsenal de dérogations permet de s'asseoir sur un juteux matelas : possession de plusieurs bénéfices, de bénéfices incompatibles, attribution à des personnes incapables de les détenir de manière légitime ( enfants trop jeunes, par exemple ), tout cela constituant à la base une violation du principe d'équité formulé dans la maxime Secularia secularibus, regularia regularibus, qui réservait au clergé séculiers les bénéfices séculiers, et aux religieux les bénéfices appartenant à leur ordre.


De même que l'avouerie, la pratique de la commende n'a pas le même contenu au Nord ou dans le Midi. Les propos de
Christian Lauranson-Rosaz, réunis dans sa thèse sur L'Auvergne du VIIIe au XIe siècle sont à ce sujet très intéressants :

"Pour comprendre ce que doivent recouvrir ces deux autres pratiques que sont l’avouerie et la commenda en Auvergne, un rappel s’impose de ce qu’elles signifient dans le Midi. El1es ont en effet très peu à voir avec l’avouerie au sens carolingien du terme ou avec la commende de l’époque féodale, alias commendise des terres. L’emploi particulier qui est fait des deux institutions chez nous par rapport au Nord est une marque de plus de méridionalisme ; il n’étonne pas de la part d’abbés qui connaissent le droit romain, et l’utilisent en tant que droit commun, civil et ecclésiastique. (Il y a unité de législation). (...) Autre procédé romain, utilisé par les abbayes méridionales, pour administrer leurs domaines, le vieux contrat de commenda : À l'origine, il aurait été également un mandat de gestion de biens 102 : l'abbaye confiait quelque bien au contractant, le lui " commendait " ; à expiration du contrat, mort du commendataire ou de ses héritiers, elle récupérait le tout, bien commendé et bien du commendataire.



Il existait bien une autre institution un peu similaire et largement employée auparavant, la précaire :
l'abbaye confiait un bien en précaire i un individu en échange de la cession d'un autre bien de moindre
importance dont le précariste gardait l'usufruit 103. La commende prend précisément le relais de la
précaire à notre époque, parce qu'elle est plus intéressante dans le contexte social qui se durcit ;
précaire et commende sont certes toutes deux des contrats limités dans le temps, mais dans la première
l'espoir de bénéfice est plus tardif : une fois le bien abandonné en précaire, l'établissement ne perçoit
plus rien, alors que dans la seconde le mandataire lui, est lié et doit lui être soumis. On peut ne laisser
qu'une partie d'un bien en commende ; il y a entente sur son exploitation. Les abbayes du Midi
utilisent la commende comme moyen normal de gestion domaniale ; souvent liées à un lignage
aristocratique local, elles y voient une façon de s'administrer a légalement " tout en donnant à la
parentèle. C'est une redistribution toujours renouvelée du patrimoine familial immobilisé. Élisabeth
Magnou-Nortier l'a bien montré pour l'abbaye de Camon en Narbonnaise 104 : En 959 intervient un
accord ou convenientia entre l'abbé du monastère, Sulpice, et le laïque Amiel-Sulpice, son parent.
Amiel reçoit baylie ou commende viagère des alleux de Camon. Le texte assorti de garanties se
présente sous forme de serment, et corrobore ce que nous disions du contexte tendu dans lequel
interviennent de plus en plus ces convenientiæ. Le serment des obédienciers de Brioude, de la fin du Xe
siècle, est du même ordre nous le verrons 105.


La commende n'est d'ailleurs pas un système contraignant à sens unique, pour la seule abbaye ; il suffit que le contrat garantisse clairement ses droits. Les problèmes viendront surtout de l'extension abusive des commendes, de leur prolifération
due à la crise féodale, prolifération qui finira par miner les établissements 106. La commende se rattache
peut-être dans ce cas directement à l'institution romaine des actores de l'Église du Bas-Empire, ces
fermiers nobles et " chics " que Rouche a décrits pour l'époque mérovingienne et qui agunt pro
ecclesia 107. Les moines doivent, par convenance et respect du droit canonique, confier l'administration
matérielle de leurs biens à d'autres. Quoi de plus normal que de les commender ? Il est finalement fort
possible que l'abbaye se serve de ses mandataires comme d'avoués, au sens du Nord. Puisqu'on nous
dit que la commende est une application dans un domaine particulier d'un système plus général 108,
cela ne signifie-t-il pas que, par exemple, pour ce qui est de lever les taxes publiques sur les domaines
mis en commende, on compte aussi sur les commendataires ? Ce serait une façon de bien gérer le
domaine ecclésiastique sans perdre le revenu y afférent, une sorte de contrat d'entreprise entre le
clergé régulier et l'aristocratie laïque. Cela expliquerait qu'on n'ait pas besoin d'avoués, sinon pour la
partie directement contrôlée par l'abbaye, la " réserve ". Si l'abbé a suffisamment de prestige et
d'autorité, il peut donner des ordres au commendataire, ce qui n'est pas envisageable dans le cadre du
contrat de précaire où l'espoir de bénéfice est à long terme.


D'une certaine manière, l'existence de la commende entraîne forcément l'inexistence de l'avouerie carolingienne. Cette dernière est une création du Nord pour empêcher les abbés de mal agir. Au Sud, la question est déjà réglée depuis
longtemps par le recours à d'autres procédés. On a donc tort de comparer les deux sortes d'avouerie.
Loin de voir dans l'advocatio du Midi une déformation aberrante de l'avouerie du Nord, il faut
considérer cette dernière comme la solution carolingienne à une déformation de la règle romaine qui
fait que les grands abbés du Nord s'occupent de tâches matérielles un peu gênantes. Il faut retourner le
raisonnement traditionnel imposé par les schémas mentaux anciens, et comprendre l'avoué du Nord
par rapport à l'advocatus du Sud, non le contraire. Dans le Midi, l'abbé d'un monastère n'est pas tout
puissant et indépendant ; il n'est pas le chef incontesté d'une seigneurie ecclésiastique ; il détourne
donc le système et contrôle son abbaye indirectement, mais aussi fermement, par l'intermédiaire des
commendataires. Alors qu'au Nord avouerie et commende sont des phénomènes typiques et
remarqués, dans le Midi ils passent presque inaperçus et découlent de la pratique : la documentation
n'en révèle que de très rares traces et précisément au moment où ils sont remis en question et déformés
109. Il ne faut pas pour autant les ignorer.
Les advocati du Sud peuvent être des gens sérieux et honnêtes, comme les avoués d'Aniane, le
supérieur et l'inférieur 110. L'abbé selon la règle peut être parfaitement régulier ; le véritable advocatus,
c'est le comte. Que fait l'abbé séculier ? ni défenseur militaire ni abbé selon la règle, il est le
répartiteur des commendes. On voit à quel point l'abbé selon la règle peut se payer le luxe d'observer
parfaitement cette règle, protégé à la fois par l'abbé qui commande et par les commendataires de
l'abbaye. Ainsi s'explique que dans la terminologie on puisse dire que le véritable advocatus (au sens
du Nord) dans une avouerie méridionale, c'est le plus haut personnage du comté, c'est-à-dire le comte,
parce que le magister comitatus en droit romain a automatiquement la défense des biens d'Église.



102 POLY et BOURNAZEL, op. cit., p. 98.
103 Sur la précaire, Cf. ROUCHE, L'Aquitaine..., p. 368-373.
104 La société laïque et l'Église..., p. 189 et ss. et p. 589 et ss. et surtout p. 298.
105 Infra, chap. 4, p. 358
106 Infra, chap. 4, p. 355 et ss.
107 ROUCHE, L'Aquitaine, p. 332 (avant 549 les évêques de Gaule instituent un actor ecclesiæ ou advocatus pour
récupérer leurs biens usurpés). POLY, Le régime domanial, p. 64 et n. 22 sur les actores provençaux et les grands domaines
ecclésiastiques en général.
108 POLY et BOURNAZEL, ibid., p. 95.

109 Infra chap. 4, p. 355 et ss., son étude entrant dans un contexte bien particulier.
110 MAGNOU-NORTIER, op. cit., p. 624 et ss.

Au XIVe siècle, les commendes se multiplieront et créeront une véritable cassure entre le gouvernement de l'abbaye et sa vie propre. Au XVIIIe siècle,on comptait 625 abbayes d'hommes en commende pour 115 abbayes en règle ! Sans compter que les rois avaient fini par obtenir le droit de nomination dans bien des abbayes ( le concordat de 1516 entre François 1er et Léon X accorda au roi toutes les nominations à toutes les abbayes françaises, exception faite de Cluny, Cîteaux, Prémontré, et quelques autres). Les abbayes en règle avaient, quant à elles, conservé leurs droits d'élection.

Les abbés commendataires, laïcs avons-nous dit, étaient de la haute, bien sûr, qui sollicitait souvent ces jobs pour leurs cadets méritants, en guise de récompense pour quelque bonne action ou service accomplis. Les abbés commendataires devaient être tonsurés et recevoir les ordres dans l'année, mais cette dernière clause n'était jamais appliquée, vous l'aurez deviné. Cela aurait demandé à ces filous d'exercer le pouvoir spirituel, ce dont ils n'avaient cure : ils étaient là uniquement pour le pognon ! Ils passaient donc à la caisse et laissaient un religieux nommé Prieur claustral faire le boulot à leur place... pour des miettes.

Le demi-frère de Charles Martel, Drogon, sera abbé de Saint-Denis, de Jumièges et de Saint-Wandrille au VIIIe siècle ; l'archichancelier Gauzelin est abbé de Jumièges, St Amand et Saint-Germain-des-Prés au IXe siècle. Son rival Hugues, surnommé pour cela l' Abbé gouverne, entre autres abbayes, Saint-Germain d'Auxerre et Saint-Martin de Tours.

Les abbés commendataires susciteront bien des frustrations, bien des colères, de la part des moines : Citons l'exemple du comte Bivin, frère de Theuteberge (épouse de Lothaire II), qui devient abbé laïc de Gorze en 855, qui ne se souciera pas ni de nourrir les moines, ni de les entretenir. Et ce n'est pas le retour d'un abbé régulier en 863, et la séparation des menses abbatiales et conventuelles, lors de la réforme de l'abbaye par Advence, que les choses se résolvent. En effet, les biens gérés auparavant par Bivin appartiennent à des membres de sa famille, en particulier à sa fille Richilde, épouse de Charles le Chauve. Ainsi, à la mort d'Advence, la situation des moines n'a tellement pas changé qu'ils vont se plaindre de leur pauvreté à l'empereur en personne, Louis le Germanique.

La réforme grégorienne mettra fin à ces abbatiats laïques, mais au Xe siècle, ils feront encore bien des fortunes : celles de quelques princes territoriaux, notamment des Robertiens, des premiers Capétiens, et des grands féodaux de leur temps. Cependant, le rétablissement des abbés réguliers est rarement des plus orthodoxes : ainsi, Guy, fils du comte d'Anjou Geoffroy Grisegonelle, qui restaure un abbé régulier à Saint-Aubin d'Angers, dont il était après son père l'abbé laïc, mais prend alors le titre d'archiabbé.

Heureusement, la séparation des menses ( ou manses, revenus affectés ), permet de mettre la vie des moines, pourvus d'une mense conventuelle, à l'abri des appropriations abusives des abbés, également pourvus d'une mense abbatiale dont il leur faut se contenter.

Les structures hiérarchiques s'alourdissent peu à peu avec la fondation des ordres unitaires comme Cluny, Cîteaux ou Prémontré, que nous étudieront ailleurs. Les abbayes échappent de plus en plus à l'autorité de l'évêque : Au XIIe siècle, la papauté multiplie les exemptions qui retirent à l'évêque toute juridiction sur l'abbaye. Cette dernière est une entité de plus en plus autonome, tant au niveau civil que spirituel, avec sa propre armée, sa propre justice, etc. Cluny même ne dépend que du pape, son abbé traitant avec lui et les puissants, parfois d'égal à égal, comme nous le verrons.


Extraits du dictionnaire philosophique de Voltaire, à l'article ABBAYE


 

"On a prétendu qu’un nommé Ébrouin, évêque de Poitiers, fut le premier qui eut à la fois une abbaye et un évêché. L’empereur Charles le Chauve lui fit ces deux présents. L’abbaye était celle de Saint-Germain des Près-lez-Paris. C’était un gros morceau, mais pas si gros qu’aujourd’hui.
Avant cet Ébrouin nous voyons force gens d’Église posséder plusieurs abbayes
Alcuin diacre, favori de Charlemagne, possédait à la fois celles de Saint Martin de Tours, de Ferrières, de Comeri, et quelques autres. On ne saurait trop en avoir; car si on est saint, on édifie plus d’âmes; et si on a le malheur d’être un honnête homme du monde, on vit plus agréablement.
Il se pourrait bien que dès ce temps-là ces abbés fussent commendataires, car ils ne pouvaient réciter l’office dans sept ou huit endroits à la fois. Charles Martel et Pépin sou fils, qui avaient pris pour eux tant d’abbayes, n’étaient pas des abbés réguliers.
Quelle est la différence entre un abbé commendataire, et un abbé qu’on appelle régulier? La même qu’entre un homme qui a cinquante mille écus de rente pour se réjouir, et un homme qui a cinquante mille écus pour gouverner".

"Jusqu'au VIIe siècle le recrutement des comtes était resté local, mais les futurs carolingiens, ayant su se rendre indispensables à la lignée des "rois fainéants", imposèrent un personnel issu d'Austrasie, d'Alémanie, et Bavière. En nos pays gallo-romains, francs certes, mais jusqu'alors bien moins francisés que l'Est, l'influence germanique s'accentua avec ces graaves (comtes) aux pouvoirs accrus. Ils eurent puissance immédiate sur nombre de ruraux et religieux (octrois, domaines terriens, abbatiats laïques.

Plus grave encore, les quelques décennies d'assoupissement et de laisser-aller de l'état avaient suffi pour laisser ces comtes du sérail prendre l'habitude de recueillir pour héritage de leurs pères les droits et charges de ceux-ci, accompagnés des bénéfices y afférents, nonobstant les compétences ou incompétences qui eussent justifié ou non la transmission de ces charges. - Il faut rappeller ici que le régime antérieur distribuait les titres de comte ou de marquis ou autres, correspondant aux responsabilités (charges) données à leurs récipiendaires. Le comte par exemple était un chef militaire, responsable de haute et basse justice dans son secteur administratif pour tout le temps où il remplissait correctement sa fonction. On trouve encore ce sens strict dans l'appellation de la "Cour des Comtes" qui surveille et dénonce souvent les abus et les détournements commis par les administrations. Le marquisat était un titre militaire instituant le chef des armées chargé de défendre une "marche", c'est-à-dire une frontière, limitrophe d'un royaume voisin hostile. Ces titres et fonctions, appellées "charges", étaient susceptibles à tout moment de passer en d'autres mains par autorité royale en cas de non respect de ses obligations par le "chargé de mission". En ce cas, la sanction pouvait être sévère, voire mortelle, mais pour compenser les risques et obligations de ces différentes fonctions, des "bénéfices" étaient attachés à ces charges, qui se constituaient généralement de territoires et/ou de droits exclusifs à des activités commerciales, assurant ainsi les nécessités financières et le train de vie convenant à la respectabilité de l'homme remplissant cette "charge".- On comprend dès lors toute la gravité d'une situation nouvelle où ces "charges" sont dévolues d'office aux héritiers d'un "grand", sans tenir aucun compte des capacités personnelles des dits héritiers à assumer convenablement ces fonctions, sachant que ces mêmes héritiers ne se priveront pas de profiter abusivement des "bénéfices" y attachés.

Charles Martel, par cette sécularisation de bénéfices accordés à ses ancêtres, avait considérablement accru sa fortune. Il n'était pas le seul dans ce cas, aussi nombreux étaient ceux n'approuvant pas ce nouveau mode de succession".

"Charles Martel, au contraire, fut damné en corps et en âme, pour avoir donné des abbayes en récompense à ses capitaines, qui, quoique laïques, portèrent le titre d'abbés comme des femmes mariées eurent depuis celui d'abbesses, et possédèrent des abbayes de filles. Un saint évêque de Lyon, nommé Eucher, étant en oraison, fut ravi en esprit, et mené par un ange en enfer où il vit Charles Martel, et apprit de l'ange que les saints dont ce prince avait dépouillé les Églises, l'avaient condamné à brûler éternellement en corps et en âme. Saint Eucher écrivit cette révélation à Boniface, évêque de Mayence, et à Fulrad, archichapelain
de Pépin le Bref, en les priant d'ouvrir le tombeau de Charles Martel, et de voir si son corps y était. Le tombeau fut ouvert; le fond en était tout brûlé, et on n'y trouva qu'un gros serpent qui en sortit avec une fumée puante.

Boniface (a) eut l'attention d'écrire à Pépin le Bref et à Carloman toutes ces circonstances de la damnation de leur père; et Louis de Germanie s'étant emparé, en 858, de quelques biens ecclésiastiques, les évêques de l'assemblée de Crécy lui rappelèrent dans une lettre toutes les particularités de cette terrible histoire, en ajoutant qu'ils les tenaient de vieillards dignes de foi, et qui en avaient été témoins oculaires.

 

(a) Mézerai, t. I, p. 331."

 

extraits du Dictionnaire Philosophique de Voltaire, à l'article ABBAYE

 
Sources :

-
Extrait du site : http://www.royalement-votre.com/
- L'Auvergne et ses Marges (Velay, Gévaudan) du VIIIe au XIe siècle. La fin du monde antique ?, thèse de doctorat d’État d’Histoire du Droit (Institutions et faits sociaux, Droit romain), présentée et soutenue publiquement par Christian Lauranson-Rosaz à l’Université de Paris X-Nanterre le 10 mars 1984, devant un jury composé de MM. les Professeurs Robert-Henri Bautier, de l’Institut et de l’École Nationale des Chartes, Pierre BONNASSIE, de l’Université de Toulouse-Le Mirail, Éric BOURNAZEL, de l’Université de Paris X, Jean-Claude GENIN, de l’Université de Lyon II, ancien doyen de la Faculté de Droit de Saint-Étienne, Jean-Pierre POLY, de l’Université de Paris X, directeur de thèse. Mention très honorable. Prix du Budget de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
 
Publiée par les Cahiers de la Haute-Loire (Archives Départementales de la Haute-Loire), Le Puy-en-Velay, 1987. Diffusion Librairie Internationale Picard, Paris.
Comptes-rendus dans : Droit et Cultures, 9-10, 1985, p. 229-232 ; Bulletin Monumental, 1988-1, p. 51-52 (Dominique BARTHÉLEMY) ; Rev. hist. droit, 66 (2°, avr.-juin 1988, p. 247-250 (P. OURLIAC) et 66 (3), juill.-sept. 1988, p. 391-406 (Nicole CHARBONNEL) ; Annales du Midi, t. 101, n° 187, juill-sept. 1989, p. 321-323 (H. DEBAX).