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- ABATTOIR |
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L'étourdissement, méthodes anciennes, deuxième partie
L'abattage par le merlin ordinaire
L'abattage par le merlin anglais
L'abattage par le merlin ordinaire
On commence par attacher à une des cornes de l'animal une corde solide ou châble, on amène l'animal dans l'échaudoir, où doit se faire l'abattage, et, après avoir passé le châble dans un anneau en fer fixé dans le sol, on le ramène entre les cornes du boeuf et on l'y entrelace solidement. L'aide du maître garçon boucher tient avec force l'extrémité du châble et force l'animal à baisser la tête, de manière à présenter le front au maître garçon. Pendant ce temps, celui-ci a saisi le merlin, ou masse de fer pesant 2,500 kg et fixée à l'extrémité d'un manche, qui a 0,90 m de longueur. Quand l'animal est en place, le maître garçon lui assène entre les cornes un vigoureux coup de merlin, qui l'étourdit et le tue par suite de la commotion cérébrale. Le maître garçon est souvent obligé de frapper des coups répétés, jusqu'à ce que la mort arrive.
L'abattage par le merlin anglais
Le merlin anglais est constitué d'une masse fixée au bout d'un manche de 90 cm. Cette masse comprend deux parties : une postérieure, lourde, formant massue; l'autre, antérieure, en forme de crochet, d'emporte-pièce, longue d'environ 42 centimètres, et destinée à pénétrer dans le crâne à la manière du bouton du masque de Bruneau dont nous allons bientôt parler. L'animal attaché, présentant le crâne, un coup bien appliqué fait pénétrer le crochet dans la tête où il fait une ouverture d'environ 48 millimètres de diamètre; l'animal tombe et aussitôt un aide introduit par l'ouverture un jonc flexible qui rend la mort plus instantanée en détruisant la moëlle jusque dans le canal rachidien. Cette introduction rend la suite du travail plus facile en empêchant tout mouvement brusque des membres. Ce procédé réussit moins en France qu'en Angleterre, parce que la tête des races bovines françaises a plus de dureté et de résistance que celle des races anglaises.
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